
L'opposant pro-américain Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim» du Venezuela. Donald Trump lui a apporté son soutien, suivi par d'autres. Nicolas Maduro a annoncé que le pays rompait ses relations avec Washington.
Les Britanniques ont fait savoir qu'ils soutenaient l'action américaine dans la reconnaissance de Juan Guaido comme étant le leader politique «le mieux placé pour diriger le Venezuela, pour le rétablissement de la démocratie, de l'économie et de la liberté».
17h48 CET
Le diplomate vénézuélien s'offusque de la position européenne qui, peu de temps avant, avait ordonné au Venezuela d'organiser de nouvelles élections sous huit jours : «L'Europe nous donne huit jours ? Qu'est-ce qui vous donne ce droit ?», questionne Jorge Arreaza.
Le représentant permanent de la Russie à l'ONU Vassili Nebenzia a estimé que cette réunion au Conseil de sécurité avait été convoquée «dans le seul but de continuer à déstabiliser la situation au Venezuela» et a jugé que les Etats-Unis voulaient imposer leurs «propres approches et recettes pour résoudre les problèmes». «C'est un autre élément de la stratégie américaine de changement de régime [au Venezuela]», a-t-il ajouté.