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Image reprise sur El Diablo- commun Commune

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Les Crises

Lorsque j’écrivis mon ouvrage La Démondialisation, ouvrage qui fut publié en 2011 aux éditions du Seuil, il était déjà nettement possible de percevoir les signes d’une crise de la mondialisation, et même de l’amorce d’un processus de démondialisation. Le constat minimal que l’on peut tirer des dix dernières années est que cette mondialisation, ou globalisation, s’est fort mal passée, et qu’elle a engendrée de profondes et puissantes forces de contestation. Nous percevons mieux aujourd’hui ce qui était en fait évident depuis le début : ce processus est contradictoire à l’existence même de la démocratie. Ce qui frappe aujourd’hui est que ces pathologies politiques ont atteint un point de rupture dans le pays qui se présentait comme le cœur même du processus de mondialisation, les Etats-Unis[1].

Que l’on regarde les questions sociales, les questions écologiques ou les questions directement économiques, les signes d’un épuisement du processus, mais aussi d’une remise en cause de ce dernier s’accumulaient. Le retour au premier rang des nations comme acteurs politiques était évident[2]. Différents événements, allant du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (le « Brexit ») à l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, en passant par les réactions devant les tentatives de ces mêmes Etats-Unis de construire leur droit en législation extraterritoriale et la montée d’un euroscepticisme aujourd’hui très prégnant dans les pays de l’Union européenne sont venus confirmer l’analyse.

Alors, on parle aujourd’hui de risques de guerre à l’échelle mondiale. Et il est vrai que les tensions géopolitiques se sont accrues. Mais, il faut le savoir, la « mondialisation » n’a jamais interrompu les guerres. Ces dernières années, que ce soit dans les Balkans, en Afrique, au Moyen-Orient, la « mondialisation » s’est accompagnée de conflits violents, certains mettant en présence des armées régulières et d’autres faisant intervenir des forces dites « irrégulières ». Certains de ces conflits armés ont même été précipités, voire encouragés, par ce que l’on appelle la « mondialisation ». Les intérêts des grandes entreprises et des Etats, la volonté dans certains cas de s’assurer un monopole de ressources (sur le pétrole mais aussi sur les terres rares[3]) pour utiliser ce dit monopole dans le cadre d’un commerce « mondialisé » ont précipité des millions et des millions des femmes d’hommes et d’enfants dans les horreurs des guerres et des guerres civiles[4]. Le fait justement que le commerce soit « mondialisé » induit un nouveau degré dans la concurrence mais implique aussi de nouveaux espoirs de profits. Ces deux éléments jouent bien souvent un rôle décisif dans la décision d’entrer en conflit armé ou de susciter, en exploitant telle ou telle revendication ce conflit armé. En 2011 déjà, j’écrivais que le navire marchand fut en permanence précédé du navire de guerre. Rien de plus vrai à cet égard.

Cela devrait nous faire comprendre que nous vivons une période dangereuse car, à l’ordre glacé de la « Guerre Froide » n’a succédé aucun système stable organisant les relations entre les nations. Et, si le « mondialisation » a pu initialement bénéficier de la fin de la « Guerre Froide », de la chute du mur de Berlin et de la dissolution de l’Union soviétique, l’incapacité des uns à construire une réelle hégémonie et l’inaptitude des autres à mettre en place des structures de coordination efficaces est en train d’entraîner un recul accéléré de ce que l’on appelle la « mondialisation ». Les événements survenus depuis 2011 ont donc apporté une forme de confirmation aux thèses de mon livre. Le processus de démondialisation, dont on pouvait voir émerger les premiers signes dans le courant des années 2000, s’est bien radicalement accéléré. Il est probablement devenu irréversible, du moins pour la période historique dans laquelle nous sommes entrés.

La démondialisation est-elle un concept ?

Mais, qu’appelle-t-on aujourd’hui « démondialisation » ? Certains confondent ce terme avec une interruption volontaire ou fortuite des flux d’échanges qui courent tout à travers la planète. Ils confondent ainsi un protectionnisme, qui peut être amplement justifié dans la théorie économique, et la pratique de l’autarcie qui, elle, bien souvent est annonciatrice de guerres. Ils se trompent aussi sur la nature du lien qui lie la croissance du PIB à l’échelle mondiale est le volume des échanges. Rappelons ici que c’est la croissance du PIB qui tire les échanges et non les échanges qui tirent le PIB. Mais, surtout, ils oublient que ces échanges, échanges de biens, de services, mais aussi échanges culturels voire échanges financiers, sont bien plus ancien que le phénomène nommé « mondialisation » ou « globalisation ». Car la « mondialisation » pour ne garder que ce seul mot, ne se réduit pas à l’existence de ces flux.

Ce qui avait fait émerger le phénomène de la mondialisation et l’avait constitué en « fait social » généralisé était un double mouvement. Il y avait à la fois la combinaison, et l’intrication, des flux de marchandises et des flux financiers ET le développement d’une forme de gouvernement (ou de gouvernance) où l’économique semblait l’emporter sur le politique, les entreprises sur les Etats, les normes et les règles sur la politique. Or, sur ce point, nous ne pouvons que constater une reprise en mains par les Etats de ces flux, un retour victorieux du politique. Ce mouvement s’appelle le retour de la souveraineté des Etats. Or, la souveraineté est indispensable à la démocratie[5]. Nous avons des exemples d’Etats qui sont souverains mais qui ne sont pas démocratiques, mais nulle part on a vu un Etat qui était démocratique mais n’était pas souverain.

Cette reprise en main, et ce fait est nouveau par rapport au début des années 2010, s’accompagne aussi d’une insurrection des peuples contre les effets de la « mondialisation ». Cette insurrection peut prendre des formes très diverses. Elle est essentiellement électorale aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump ou en Grande-Bretagne et en Italie. Elle se joue dans la rue, sur les ronds-points, en France, comme on l’a vu avec le mouvement des Gilets Jaunes. Ce qui se produit cependant à chaque fois c’est bien la révolte d’une population qui a été paupérisée par le « mondialisation », un phénomène qui avait été analysé il y a plus de dix ans[6], et qui se sent aussi humiliée et dépossédée par ce processus de sa capacité à décider de sa vie. On a beaucoup dit, et avec raison, que le mouvement des Gilets Jaunes correspondait à une révolte de la France périphérique, un concept popularisé par un géographe, Christophe Guilluy[7]. Mais, et ce point en dit long sur la profondeur de ce mouvement, il a aussi lancé des passerelles vers d’autres catégories sociales qui, tout comme cette France périphérique, souffrent de la mondialisation. En France, il est très instructif de voir comment les revendications des Gilets Jaunes ont ainsi évoluées d’une révolte antifiscale au départ à une remise en cause de l’injustice fiscale, puis à une remise en cause de la structure économique qui maintient les salaires et les revenus de la majorité au plus bas, et enfin à une remise en cause du cadre politique avec des revendication comme celle du référendum d’initiative citoyennevoir avec la demande de démission du Président de la République.

Alors, disons-le, la démondialisation ce sera le grand retour du politique sur le « technique », de la décision sur l’automaticité des normes. Or, le « technique » s’incarne aujourd’hui principalement dans l’économique et le financier. La démondialisation est donc fondamentalement le retour de la souveraineté. Être souverain, c’est avoir la capacité de décider[8], ce que Carl Schmitt exprime aussi dans la forme « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle »[9]. Sur cette question de la souveraineté il ne faudra donc pas hésiter à se confronter, et pour cela à lire, à Carl Schmitt[10] si l’on veut espérer avoir une intelligence du futur. Car, la question du rapport de la décision politique aux règles et aux normes, et donc la question de la délimitation de l’espace régi par la politique et de celui régi par la technique, est bien constitutive du débat sur la souveraineté[11].

Non que les raisonnements économiques et financiers soient amenés à perdre toute importance. Ils continueront certainement de devoir être pris en compte et la question de la puissance économique, tout comme celle de la souveraineté monétaire, sera à l’évidence une part importante de la puissance d’un Etat. Non qu’il n’existe non plus, dans nos sociétés, des espaces régis par l’ordre technique, ou du moins des espaces dominés par la légitimité technicienne. Mais, ces dimensions deviendront désormais secondes par rapport au politique, qui recouvrera ses droits. L’économique et le financier redeviendront des instruments au service du politique. Et, avec ce retour en force du politique, nous pourrons avoir celui de la démocratie, d’un ordre qui tire sa légitimité non du marché mais du peuple, qui est mis au service des intérêts du peuple, et qui se matérialise dans le pouvoir du peuple. La phrase de Lincoln[12], prononcée dans sa célèbre Adresse de Gettysburg le 19 novembre 1863 qui commémorait l’une des plus terribles bataille de la guerre de Sécession[13], « Du peuple, pour le peuple, par le peuple » va retrouver tout son sens. La démondialisation, doit donc être comprise comme le retour de la souveraineté, celle des Nations bien sûr que l’on avait analysée dans un ouvrage de 2008[14], mais une souveraineté qui prend la forme en démocratie de la souveraineté du peuple. Bien sûr, ce retour de la souveraineté ne garantit pas celui de la démocratie. On l’a dit, il est des Etats souverains qui ne sont pas démocratiques. Mais, la souveraineté permet la démocratie, car il faut se souvenir qu’il ne peut y avoir de régime démocratique qui ne soit pas souverain et qui ne reconnaisse pas la souveraineté du peuple. Et c’est pourquoi la démondialisation doit être regardée comme une chose positive, car elle implique cette réaffirmation de la souveraineté qui rend possible la démocratie et elle détermine alors le contexte des futurs combats politiques.

I. Prendre acte des changements

Pour mesurer ce qui sépare le contexte actuel de celui dans lequel la première édition de La Démondialisation avait été initialement écrite, il convient de revenir sur des événements marquants qui ont montré le recul de la mondialisation ou de la globalisation. Ces événements ont pu s’étaler sur une période assez longue. Il en va ainsi de la paralysie qui a gagné l’OMC et le « Cycle de Doha » au début des années 2010, et dont déjà on pouvait rendre compte dans l’édition originelle de l’ouvrage. D’autres de ces événements se sont produits sur un laps de temps plus court. On peut considérer que la période qui va de 2016 à 2018 a été à cet égard particulièrement fertile en ces événements. Nous avons eu, bien entendu, le Brexit, qui reste un ébranlement majeur dans la zone de l’union européenne. Donald Trump a, quant à lui, signifié la fin des accords de libre-échange discutés depuis plusieurs années, comme le TAFTA[15], et a renégocié le traité avec le Canada et le Mexique (ALENA)[16].

La démondialisation dans les faits économiques

Le processus de démondialisation s’est donc accéléré depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Il a été marqué par la stabilisation puis la baisse de la part des échanges mesurés en pourcentage du PIB mondial.

Ce mouvement est lié au flux des exportations mondiales (et à l’échelle du monde, toute exportation et aussi une importation, ce qui fait que le montant global des exportations est aussi le volume du commerce mondial). Ce mouvement ne pouvait être encore perçu dans les années 2010-2011. Le montant des exportations est ainsi passé de 6,1 trillions de dollars américains à 16,1 trillions de 2001 à 2008 soit une augmentation de 2,6 fois. Mais de 2008 à 2017, ce montant est passé de 16,1 à 17,7 trillions, soit une augmentation de seulement 10%, inférieure de fait à celle du PIB mondial. Le ressort semble donc cassé. Le point qui est ici intéressant est bien la baisse du pourcentage de ces exportations mondiales rapportées au Produit Intérieur Brut mondial. Cela indique clairement que le poids du commerce international dans la richesse mondial est lui-même en train de baisser.

Graphique 1

 

Source : UNCTAD, Handbook of Statistics 2018 – International merchandise trade,

 

En contrepartie, cela nous dit aussi qu’une part croissante de la richesse est produite en réalité pour alimenter les marchés intérieurs des divers pays. Autrement formulé, l’impact quantitatif de la « mondialisation » est en train de régresser depuis plusieurs années. Ce mouvement se retrouve d’ailleurs quand on regarde les évolutions de l’indice d’ouverture des différents groupes de pays. Après avoir augmenté de 2006 à 2011 il baisse de manière parfois assez considérable de 2011 à 2016. Il est donc clair que la démondialisation ne correspond pas à une représentation mais bien à des faits.

Graphique 2

 

Source : FMI (base de données)

https://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2018/02/weodata/weorept.aspx?sy=1999&ey=2018&scsm=1&ssd=1&sort=subject&ds=%2C&br=1&pr1.x=67&pr1.y=5&c=001%2C110%2C163%2C119%2C998&s=NGDPD%2CNID_NGDP%2CNGSD_NGDP%2CBCA%2CBCA_NGDPD%2CBM%2CBX%2CBFF%2CPOILBRE&grp=1&a=1

Mais, ce qui a rendu évident ce tournant, dont on peut penser qu’il s’est en réalité produit avec la crise de 2007 à 2009 que l’on a surnommé la « crise des subprimes », a été deux événements politiques majeurs. Le Brexit et l’élection de Trump ont démontré que des changements importants étaient en cours.

Madame Theresa May, la Première-ministre britannique, ne faisait pas partie du groupe des partisans du Brexit. Devenue Première-ministre elle a décidé d’assumer ce dernier pour des raisons de respect de la démocratie. Madame May affirme dans le même temps la nécessité de réindustrialiser le Royaume-Uni. Voilà qui est nouveau, en particulier en Grande-Bretagne. La politique qu’elle propose tourne le dos en réalité à plus de trente années de politique néo-libérale au Royaume-Uni. Donald Trump quant à lui n’hésite pas, même si ses méthodes peuvent en surprendre plus d’un.

Nous avons ainsi eu l’épisode de la politique-twitter, où les décisions étaient annoncées sur les réseaux sociaux, et qui avait vu les grandes entreprises américaines se ranger à certaines de ses idées. En 2018, il a entamé un bras de fer avec la Chine dans l’espoir de rééquilibrer les échanges entre les deux pays[17]. Ne nous y trompons pas. Derrière les rodomontades, derrière le slogan de la campagne de 2016 « Make America Great Again », il y a la compréhension qu’un équilibre doit être trouvé entre les Etats-Unis et la Chine. La négociation entre les deux pays est appelée à être longue parce qu’elle ne porte pas simplement sur des données commerciales mais aussi sur des enjeux géostratégiques.

Graphique 3

 

Source : UNCTAD Handbook of Statistics 2017, Annex 6.4.

 

Dans cette négociation, les Etats-Unis comme la Chine font et feront étalage de leurs forces, de leurs capacités de nuisance et de rétorsions réciproques. Il ne faut pourtant avoir aucun doute ; on arrivera bien à un accord, et cet accord aura des répercussions considérables sur les équilibres mondiaux.

Dans le même temps, Donald Trump a remis en cause toute une série d’accords de libre-échange internationaux. Il a lancé des mesures protectionnistes visant les voitures allemandes, mais il a aussi sanctionné le Canada et le Mexique, et obtenu une renégociation du traité de libre-échange qui unit ces trois pays, le TAFTA. Bref, il semble bien que cela en soit fini du dogme du libre-échange[18]. Et à cela, il y a une raison. Le Secrétaire d’Etat américain au Trésor, M. Wilbur Ross a déclaré que la sécurité économique était une forme de la sécurité militaire[19].

Ce n’est pas faux. Et cette déclaration symbolise parfaitement le retour du politique qui est le signe de la démondialisation.

La faillite du G-7 et l’échec de la réunion de la Malbaie en juin 2018

Dans ce contexte, le jeu des Etats-Unis, jeu qui a décontenancé ses alliés et surpris tant par sa méthode que par ses objectifs, doit être expliqué. Si Donald Trump prend en effet le risque de dresser contre lui ses anciens alliés, comme il l’a fait en provoquant la crise du G-7 en juin 2018, c’est parce qu’il a fait un choix : celui de considérer des forums mondiaux comme le G7 comme dépourvus de toute légitimité et celui d’obtenir de la Chine un accord général aboutissant à une forme de partage du monde. Il est faux de dire que Donald Trump est irréfléchi et n’a pas de stratégie[20]. Ce discours, que l’on entend en boucle dans la presse française, est d’une rare stupidité.

Trump a une vision et une stratégie, même si ses méthodes doivent plus au monde des affaires dont il est issu qu’au lambris dorés et aux moquettes feutrées de la diplomatie traditionnelle. Il convient de la comprendre, sans nécessairement l’approuver, pour imaginer ses répercussions sur les relations internationales et peut-être aussi pour s’y opposer. Mais, la réalité s’impose. Nous voici donc revenus à la problématique de Yalta. Ce partage du monde se fera très vraisemblablement sans les européens, qui restent fidèles, et ce jusqu’à la caricature, à l’idéologie de la « mondialisation » et qui payent, aussi, la foi mal placée qu’ils ont mis dans des institutions tant obsolètes que dangereuses, l’UE et l’Euro figurant ici en bonne place[21].

De ce point de vue, il convient de souligner les aspects extrêmement néfastes de la domination allemande sur l’Union européenne. La politique de l’Allemagne est en train de détruire l’Union européenne, et avec elle l’idée d’une coopération européenne[22], ainsi que l’on a pu le voir dans les tensions qui ont émergé entre la France et l’Italie mais aussi entre l’Italie, la Pologne et la Hongrie et la France et l’Allemagne. Ces changements ne sont qu’imparfaitement représentés par le Brexit ou l’élection de Trump qui, en réalité, ne sont que des réponses partielles à des questions globales[23].

Ces changements se sont accélérés dans le cours du mois de juin 2018. Les vendredi 8 et samedi 9 juin se sont en effet tenues deux réunions importantes : celle du G-7, qui s’est tenue à la Malbaie au Québec, et qui a débouché sur un fiasco évident, et celle de l’OCS (l’Organisation de Coopération de Shanghai) qui s’est tenue à Qingdao (Chine). La tenue simultanée de ces réunions était fortuite. Leur résultat ne l’est pas. Si la presse française s’est largement faite l’écho du fiasco du G-7, elle est restée étrangement silencieuse sur la réunion de l’OCS. Ce n’est certes pas un hasard.

Car, l’échec du G-7 signe en réalité l’épuisement du « modèle occidental », en fait du modèle anglo-saxon, de la mondialisation, tandis que le succès de la réunion de l’OCS indique clairement que le temps des Nations (et pas de n’importe lesquelles) est revenu. Ceci confirme une tendance qui était notable depuis la fin des années 2000[24]. Il est donc clair que le processus de démondialisation est aujourd’hui engagé de manière irréversible[25].

Le G7, un organisme dépassé ?

Le G-7, qui est issu d’une forme d’organisation internationale mise en place (...)

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