RT France
A l'approche de la date officielle de sortie du Royaume-Uni de l'UE, la campagne des anti-Brexit se poursuit. Toutefois, cette initiative largement médiatisée ne saurait résumer l'état d'esprit outre-Manche. Explications.
Le rassemblement pro-européen qui a réuni ce 23 mars des centaines de milliers de manifestants à Londres, ou encore la récente pétition intitulée «révoquer l’article 50 et rester dans l’Union européenne» (qui recueille à ce jour plus de cinq millions de signatures), ont largement été relayés dans le paysage médiatique francophone. Participants d'une campagne anti-Brexit qui persiste outre-Manche malgré le choix déjà exprimé dans les urnes par les citoyens britanniques, ces récentes initiatives ne sauraient toutefois résumer l'état d'esprit qui règne actuellement au Royaume-Uni.
De fait, s'ils se sont récemment rassemblés dans des proportions moindres, les pro-Brexit n'ont nullement disparu et sont à l'origine de plusieurs initiatives - certes dispersées - entendant rappeler leur attachement à la sortie de leur pays de l'Union européenne et au respect du processus démocratique.
Marches à travers le pays, opérations escargots, pétition...
Ce 25 mars, comme le rapporte l'agence Reuters, des citoyens pro-Brexit ont par exemple défilé devant le Palais de Westminster, à Londres, où siègent les deux chambres du Parlement britannique. «Nous avons voté pour partir», «Le Parlement contre le peuple» ou encore «Partir signifie partir» pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.
Comme en témoignent les images régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux par des comptes pro-Brexit, des citoyens parcourent par ailleurs les routes d'Angleterre en direction du Parlement britannique, soulignant leur volonté d'une sortie sans report de leur pays de l'UE. Ils espèrent atteindre la capitale le 29 mars, la première date prévue pour le Brexit.
Ce 26 mars, le compte Twitter «Leave means leave [Partir signifie partir]» a par exemple diffusé des images d'un cortège de citoyens entamant la marche de la journée depuis le village de Stanion, dans le centre de l'Angleterre, non loin de Leicester.
«Pas d'accord, c'est mieux qu'un mauvais accord» peut-on notamment lire sur la pancarte d'une manifestante.
Quelques jours plus tôt, un autre compte pro-Brexit intitulé «Ladies for leave [Les dames veulent partir]» rapportait de son côté des images de citoyennes arrivant le 21 mars à Doncaster, ville située à l'ouest de Manchester
Fabien RIVES
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