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S'estimant victime d'un «lynchage médiatique», François de Rugy présente sa démission (EN CONTINU)© GEORGES GOBET Source: AFP
François de Rugy (image d'illustration)

RT France

Accusé de dépenses excessives, le ministre de la Transition écologique a présenté sa démission. Il a déposé une plainte en diffamation contre Mediapart, qui avait épinglé ses «dîners privés» luxueux, et se juge victime d'un «lynchage médiatique»

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  • «Nous n'avons aujourd'hui absolument aucune indication tendant à démontrer que François de Rugy a commis des actes qui sont contraires à la justice», a déclaré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. «Ce n'est pas parce qu'il y a des articles, ce n'est pas parce que des médias le disent, qu'il faut le croire forcément», a-t-elle ajouté, en se disant «très attachée à [...] ce qu'il [François de Rugy] puisse se défendre librement».

  • Le président de la République Macron accepte la «décision personnelle» de démissionner de François de Rugy.

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    Si François de Rugy a déposé sa démission, «l'éborgneur Castaner est toujours là et l'embastilleuse Belloubet aussi», a tweeté Jean-Luc Mélenchon. «Steve vaut moins qu'un homard ?», a-t-il ajouté, à propos de Steve Caniço, jeune homme disparu à Nantes pendant la Fête de la musique, au cours de laquelle une opération policière controversée a été menée.

 

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    «L'information a été plus forte que la communication», a déclaré à l'AFP le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi après la démission de François de Rugy sur qui il a enquêté.

    «Mediapart n'a fait que son travail et continuera de le faire», a souligné le journaliste. «La démission du ministre, qui n'appartient qu'à lui et au gouvernement, montre une chose : l'information a été plus forte que la communication». François de Rugy a annoncé avoir «déposé [le 16 juillet] matin une plainte pénale en diffamation» contre Mediapart. 

  • La vice-présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a estimé «qu’il y avait d’autres choses qui arrivaient après [les révélations de Mediapart], sinon il n’aurait pas démissionné juste avant les questions au gouvernement».

     

    Mediapart, à l'origine des révélations ayant poussé François de Rugy à la démission, a tweeté, peu après l'annonce de ce dernier : «François de Rugy vient de présenter sa démission. Nous lui avions envoyé hier soir des questions en vue de la publication d'une nouvelle enquête. Article bientôt en ligne».

     

     

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, au centre d'une polémique sur des dépenses excessives, a annoncé avoir présenté sa démission le 16 juillet au matin au Premier ministre, s'estimant victime d'un «lynchage médiatique» et précisant avoir déposé une plainte en diffamation contre Mediapart.

«Les attaques et le lynchage médiatique dont ma famille fait l’objet me conduisent aujourd'hui à prendre le recul nécessaire – ce que chacun comprendra. La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le Premier ministre. Dès lors, j’ai présenté ma démission au Premier ministre ce matin», a écrit le ministre dans un communiqué.

«Depuis le début de la semaine dernière, Mediapart m’attaque sur la base de photos volées, de ragots, d’approximations, d’éléments extérieurs à ma fonction», écrit-il également, ajoutant : «La volonté de nuire, de salir, de démolir, ne fait pas de doute. Je suis soumis à un feu roulant de questions nouvelles et contraint de parer sans cesse à de nouvelles attaques». 

Le 10 juillet, François de Rugy et son épouse étaient épinglés par Mediapart pour des «dîners privés» luxueux, organisés aux frais de l'Assemblée nationale lorsqu'il en était le président. L’intéressé n'a pas tardé à réagir, assurant que ces réunions faisaient partie de son «travail».

Lire aussi : Abandon d'une tribune de soutien à Rugy : fiasco ou volonté de ne pas alimenter la polémique ?

Tag(s) : #Politique française
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