Photo HDNouvelle journée de grève et toujours les mêmes revendications : revoir le système de santé à l’échelle nationale, et embaucher, au niveau local, du personnel, au sein des différents services du CHR. Photo RL /Pierre HECKLER
Plus nombreux, ils l’étaient, ce lundi, mobilisés pour leur hôpital.
Parmi les 120 manifestants, des aides-soignants, des infirmiers, des personnels du SAMU, du SMUR, des manipulateurs radio… mais aussi des cheminots, des retraités, aux chasubles estampillées CGT, syndicat qui, en local, mène de front le combat pour « réhumaniser » la prise en charge des patients. Et dénoncer « un système de santé à bout de souffle ».
« En plein cœur de l’été, il était important de montrer que nous ne baissons pas les armes », glisse une blouse blanche. « Les Urgences sont en souffrance, abonde Clarisse Mattel, secrétaire générale du syndicat MICT-CGT (médecins, infirmiers, cadres et techniciens). Il y a des revendications à l’échelle nationale, poursuit-elle, et évidemment locale. Comme l’embauche d’un chef de service, de onze médecins. À court terme, il va manquer cinq « équivalents temps plein chez les infirmières. Des leviers doivent être trouvés ».