Ces deriers jours, les peuples ont, sous différentes formes, rejeté les "élites" au pouvoir, qui ménent une politique au service de l'oligarchie mondialisée.
Ce choix s'est exprimé sous différentes formes.
Appelés par le vote à choisir leurs dirigeants, les électeurs ont condamné les équipes mises en place par la grande bourgeoisi d'affaire, liée au capital mondialisé, ou confirmé leur soutien aux leaders menant une politique au service de leur peuple
C'est le cas en Bolivie, réélisant leur président, Evo Morales, dès le premier tour, ou comme en Uruguay le candidat de gauche, Daniel Martinez, bien placé pour la victoire au second.
Dans le même esprit , les Argentins ont chassé leur président, l'homme du FMI, Mauricio Macri, leur Macron des Andes, et élu directement le candidat péroniste, soutenant une orientation contraire.
En Europe, où se jouaient des élections locales, tant en Allemagne qu'en Italie, le même sentiment animait les électeurs. Mais ceux-ci n'avaient le choix pour exprimer leur désir de changement que des candidats extrêmes, issus de la droite, comme en Thuringe et en Ombrie, face à des équipes, pour certaines se revendiquant de la "gauche" comme Die Linke ou de la "démocratie" ,les unes et les autres liés au système condamné par les peuples comme en Italie, ou refusant de s'en détacher comme en Allemagne.
Les votes pour la Ligue et pour l'Afd sont donc le résultat de la capitulation idéologique de mouvements et partis dont les dirigeants ont crû bon choisir la quiétude dans l'ordre établi plutôt que la lutte de classe sans concession contre le Capital et ses politiciens aux ordres.
Mais ces évènements électoraux ne doivent pas faire oublier les luttes populaires de masse, qui se déroulent en Irak, où les manifestants chiites et sunnites sont, les uns et les autres, victimes d'une répression sanglante de leur bourgeoisie compradore.
Ce sont aussi les millions de manifestants au Chili comme au Liban où le peuple est dans la rue. Un an après la levée en masse des gilets jaunes en France, les hommes du Capital doivent se faire du souci !
Jean LEVY