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APPEL À RASSEMBLEMENT
Cacerolazo Latino
à Paris
le 1er décembre
 

L'Amérique latine connaît une réaction populaire effervescente à l'avant-poste conservateur qui s'est établi dans la région ces dernières années. Alors que les manifestations se multiplient  la droite latino-américaine n'est pas disposée à céder les espaces de pouvoir qu'elle occupait. Les forces conservatrices de la région ne se présentent plus comme une droite démocratique, républicaine et institutionnaliste. Les différentes réponses populaires à travers le continent les ont forcés à les démasquer, révélant l'essence même des élites économiques latino-américaines : racisme, discrimination, totalitarisme et xénophobie exprimés par une violence extrême.

 

 

NON au coup d'État raciste et xénophobe en Bolivie.

 

NON à la persécution des dirigeants politiques et des militants.

 

NON à la répression sauvage au Chili et en Equateur.

 

NON à la complicité des médias et des politiciens qui réduit

au silence la violence et justifie les gouvernements illégitimes.

Edito

Non au coup d'État en Bolivie

et à la répression violente au Chili et en Équateur

 

L'Assemblée des citoyens argentins en France condamne le coup d'Etat contre le président démocratiquement élu Evo Morales et appelle la communauté internationale à dénoncer publiquement la persécution violente qui menace la vie des dirigeants et militants boliviens qui soutiennent Evo Morales.

L'Amérique latine connaît une mobilisation populaire effervescente contre la réaction conservatrice rétablie dans la région ces dernières années. Alors que les manifestations se multiplient en Equateur, au Brésil et au Chili, les urnes répondent en Argentine, en Uruguay et en Bolivie. En dépit de ces claires expressions de désir de changement, la droite latino-américaine n'est pas disposée à céder les espaces de pouvoir. Les forces conservatrices de la région ne se présentent plus comme une droite démocratique, républicaine et institutionnaliste. Les différentes manifestations populaires les ont forcées à se démasquer, révélant l'essence des élites économiques latino-américaines : racisme, discrimination, totalitarisme et xénophobie exprimés par une violence extrême.

La Bolivie vient de subir un coup d'État civique, politique, militaire et policier contre le président Evo Morales. Après avoir nié le résultat des élections présidentielles tenues il y a moins de trois semaines en présence d'auditeurs internationaux, certains secteurs des forces armées et de la police nationale boliviennes ont abandonné leur devoir de protection de la société et des institutions républicaines pour se joindre à l'appel des dirigeants de droite Carlos Mesa et Luis Camacho et déclarer la guerre au Président Evo Morales.

Face aux informations faisant état d'irrégularités, Evo Morales a appelé à une nouvelle élection, ce qui montre que sa démission n’est pas due à un disfonctionnement du processus électoral, mais, comme il le souligne, elle intervient pour empêcher la persécution violente des dirigeants et militants du MAS qui, au cours des dernières heures, ont été attaqués au siège du gouvernement et à leurs domiciles privés. L'état de chaos dans lequel la Bolivie a été submergée a déclenché une chasse à l'homme contre tous ceux qui ont exprimé leur soutien à Evo Morales.

Face au coup d'Etat en Bolivie et à la violence sauvage déclenchée au Chili et en Equateur, l'Assemblée des citoyens argentins en France appelle la communauté internationale à donner une réponse d'unité et de force contre l'autoritarisme de Luis Camacho en Bolivie, Lenin Moreno en Equateur et Sebastian Piñera au Chili.

Nous condamnons la position de l’OEA, que nous jugeons injuste, rappelons si nécessaire que le prestigieux CEPR (Center for Economic and Policy Research) a donné suffisamment de preuves de l’absence de fraude éléctorale.

Nous rejetons aussi la fausse presidente autoproclamée Jeanine Añez, dont sa manière d’acceder au pouvoir rappele les sinistres et antidémocratiques tentatives de Juan Guaido au Venezuela.

Enfin, nous condamnons la complicité de la presse et des secteurs politiques européens qui ont preferé ignorer le coup d’état en Bolivie et la rupture de l’ordre constitutionnel.

 

NON au coup d'État raciste et xénophobe en Bolivie.

NON à la persécution des dirigeants politiques et des militants.

NON à la répression sauvage au Chili et en Equateur.

Tag(s) : #Bolivie, #Equateur, #Chili, #Solidarité internationale
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