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MARSEILLE, Violences policières violences de classe : rassemblement ce jeudi 4 juin devant l'ambassade des Etats-unis!

La mort tragique de Georges Floyd, a déclenché un mouvement d’ampleur aux États-Unis, dont les répercussions se sont faites entendre, y compris en France et à Marseille, où d’importantes mobilisations ont eu lieu, mardi. Amaury Baqué

L’Union départementale CGT appelle jeudi soir à un rassemblement contre les violences policières devant le consulat des États-Unis à Marseille.
La mort tragique, filmée en direct, de Georges Floyd, a déclenché un mouvement d’ampleur inédit aux États-Unis, dont les répercussions se sont faites entendre, y compris en France et à Marseille, où d’importantes mobilisations ont eu lieu, mardi soir.
Au lendemain de ce mouvement, l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône qui s’est positionnée clairement aux côtés du peuple des États-Unis « qui s’est levé sur les mêmes revendications que tous les peuples qui entrent en mouvement dans notre pays et dans le monde ces derniers mois » , appelle ce jeudi 4 juin à 18h, à un rassemblement devant l’ambassade des États-Unis, à Marseille. 

« La question des violences et de la mobilisation en cours aux États-Unis s’est immédiatement posée », explique Olivier Mateu. Pour le secrétaire général de l‘UD-CGT13, qui mardi réunissait ses militants pour une première assemblée générale post-déconfinement, trop d’images de violences policières remontent à la surface . « Se revendiquer du mouvement social, c’est manifester avec la population qui se lève », ajoute t-il. Malgré la période « qu’on le veuille ou non il y a des réalités sociales qui pèsent sur l’évolution des consciences », insiste le responsable syndical, qui au passage évoque les méthodes brutales du gouvernement Macron pour relancer l’économie.

« Le racisme est une affaire de classe »«

Ces choix sont concrètement une affaire de classe. Le racisme est aussi une affaire de classe. Si on veut l‘éradiquer, il faut s’en prendre au système qui le génère », continue t-il. Trop souvent, les violences policières et sociales reflètent mépris et défaillance du pouvoir en place. « Ils ne s‘en sortiront pas comme ça.

Dans ce combat, on a tous un rôle à jouer » , affirme Olivier Mateu, qui appelle à une élévation du mouvement social, même en période d’état d’urgence sanitaire interdisant les rassemblements de plus de 10 personnes. « Je préfère braver une interdiction que de laisser passer tous ces trains de misère », ajoute t-il.

Une misère qui pourrait s’aggraver davantage avec les fermetures d‘entreprise, licenciements et accords de performance de la ministre du travail du gouvernement Macron.


C.W

Tag(s) : #Lutte de classes
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