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Les pays de l'Union européenne

Coronavirus : l'UE adopte un plan de relance économique, financé par un endettement commun Le président du Conseil européen Charles Michel, lors du sommet européen le 21 juillet, à Bruxelles.

 

RT France

 

Austérité, impôts, perte de souveraineté :

l'opposition s'inquiète du plan de relance de l'UE

Si le gouvernement s'est réjoui de l'adoption d'un plan de relance européen financé par un emprunt commun, l'opposition est elle bien plus sceptique sur les conséquences à moyen et long terme de cet engagement pour la France.

«Un jour historique» pour les uns, un «désastre» pour les autres, le plan voté par les 27 membres de l'UE pour tenter de relancer l'économie européenne est loin de faire l'unanimité. 

Les élus de la France insoumise ont tiré à boulets rouges sur le plan de relance. «Au secours la propagande», s'est ainsi indigné Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social Twitter, affirmant qu'Emmanuel Macron avait «tout cédé». «Des rabais de cotisations aux pays radins, des contrôles de dépenses, la baisse du montant du plan de relance», a-t-il énuméré, précisant que la France serait contributrice net de ce plan de relance, remboursant davantage qu'elle n'aura reçu.

Quant au député Eric Coquerel, celui-ci a comparé sur le réseau social ce «plan indigent» à la défaite de la France napoléonienne à Waterloo. 

«Moins de subventions, plus de contrôle austéritaire, aucun engagement précis sur les ressources propres : le "plan de relance" européen est tué dans l'œuf» a de son côté estimé l'eurodéputée LFI Manon Aubry.

«La France va payer deux fois plus d'argent qu'elle ne recevra, pendant que Macron accorde des rabais budgétaires aux Pays-Bas qui sont un paradis fiscal. Quelle arnaque !», s'est-il indigné.  La présidente du Rassemblement national a elle assuré qu'il s'agissait du «pire accord pour la France de toute l’histoire de l’UE».

En savoir plus sur RT France : 

https://francais.rt.com/france/77075-austerite-impots-perte-souverainete-opposition-inquiete-plan-relance-ue

 

Il aura fallu quatre jours et quatre nuits d'âpres négociations, mais les 27 dirigeants européens ont trouvé le 21 juillet un accord sur un plan destiné à soutenir leurs économies, fondé pour la première fois sur une dette commune.

«Deal !», a annoncé en anglais le président belge du conseil européen Charles Michel sur Twitter dans la nuit du 20 au 21 juillet quant à l'adoption d'un accord sur le plan de relance économique par les 27 pays formant l'Union Européenne.

 

«Jour historique pour l'Europe !», s'est réjoui dans la foulée le président Emmanuel Macron sur le même canal.

«Nous avons un accord. Et un bon accord ! Avec un budget 2021-2027 de 1 074 milliards et un plan de relance de 750 milliards, jamais l'Union européenne n'avait décidé d'investir de manière aussi ambitieuse dans l'avenir», a assuré Sophie Wilmes, Premier ministre belge.

 

Le projet franco-allemand altéré

Pour convaincre les pays réticents à l'accord, le président du Conseil européen, Charles Michel, a dû revoir sa proposition initiale et leur fournir des gages. Notamment en révisant à la baisse les 500 milliards de subventions prévues au départ et défendues par Berlin et Paris.

Mais aussi en augmentant de façon substantielle les rabais accordés à ces pays, qui jugent leurs contributions nettes au budget de l'UE disproportionnées. La correction accordée à l'Allemagne reste stable. Par rapport à la proposition initiale de Charles Michel, ces hausses des rabais vont de 22% pour les Pays-Bas à 138% pour l'Autriche.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le plus difficile à convaincre, avait reconnu que des progrès avaient été faits en sa direction. 

«Pour la première fois dans l'histoire européenne, le budget est lié aux objectifs climatiques, pour la première fois, le respect de l'Etat de droit devient une condition pour l'octroi des fonds», a annoncé Charles Michel.

Cette conditionnalité rencontrait une forte opposition de la Pologne et la Hongrie, deux pays dans le collimateur de la Commission et du Parlement européen qui ont enclenché une procédure à leur encontre pour des violations de l'Etat de droit. Viktor Orban, qui avait fait planer des menaces de veto au sommet, a réclamé la fin de cette procédure dite de «l'article 7» à l'encontre de son pays, qui peut en théorie déboucher sur des sanctions. La presse hongroise pro-Orban a salué une «grande victoire» à la suite de l'adoption de l'accord.

Les sources de tension n'ont pas manqué au cours de ce sommet marathon. Emmanuel Macron avait notamment haussé le ton pour dénoncer la mauvaise volonté et les «incohérences» des pays opposés au plan. 
 

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https://francais.rt.com/economie/77073-coronavirus-ue-adopte-plan-relance-economique-finance-endettement-commun

Tag(s) : #Union européenne, #Economie
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