Un acte révoltant, d'une barbarie sans nom, s'est produit vendredi dernier à Conflans-Sainte-Honorine :
Samuel Paty a été assassiné devant le collège où il enseignait l’histoire et la géographie.
Le meurtre a été commis au nom de la religion.
Un tel acte nous ramène loin en arrière dans notre histoire, du temps où, au nom du christ, on torturait, on brûlait les hérétiques sur des bûchers.
On croyait ces temps révolus.
La loi de 1905, instaurant la laïcité, devait apporter la paix civile dans notre pays et faire de la France le seul état d'Europe où chacun citoyen, ayant les mêmes droits, était libre de croire ou de ne pas croire. La religion devenait une affaire privée. Certes, ce ne fut pas sans mal : dans les années 50 encore, au coeur de nos provinces, des forces obscurantistes dénonçaient l'école laïque de la République comme "l'école du Diable" et faisaient pression sur les familles pour que leurs enfants la désertent...
C'est aujourd'hui de l'histoire ancienne. Les esprits se sont apaisées. Jusqu'à ce que des Etats étrangers, maintenant dans leurs pays l'esclavage de l'esprit, viennent en France exporter leurs lois. Malheureusement, les connivences commerciales entre notre pouvoir et les leurs, altèrent la fermeté et la rigueur qui devraient être de mise.
Aujourd'hui, une foule nombreuse va pleurer un professeur ,victime des pratiques de l'intolérance.
"Ca n'empêche pas Nicolas" s'associe , hors de toute récupération politique, à l'hommage qui va être rendu à Samuel Paty, à l'ensemble du corps enseignant et à notre école laïque, fierté de notre République.
Jean LÉVY