Ces dernières années, Le Printemps avait orienté ses ventes en direction des touristes haut de game, anglo-saxons, chinois, qataris ...et transformé ses rayons grand publics en espaces réservées aux marques de luxe.
Ce choix, guidé par le superprofit, était guidé par la répartition des activités prévues entre les états membres par le traité de Maastricht, la France priorisait le tourisme, l'Allemagne se gardait l'industrie. ..
On mesure aujourd'hui les dégâts, fruits pourris de cet accord...
Le groupe Printemps annonce la fermeture de sept magasins en France, des enseignes Printemps et Citadium. 450 postes seraient menacés.
Le groupe de grands magasins Printemps "prévoit la fermeture" de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d'un "plan de relance" visant à "assurer la pérennité de ses activités", a-t-il annoncé mardi.
Le groupe, qui prévoit aussi "l'adaptation et la mutualisation de certaines fonctions support", n'a pas précisé le nombre de postes menacés mais indiqué que sa priorité était "d'accompagner les salariés concernés par ce projet avec des mesures appropriées et personnalisées". "Il fera également appel à un partenaire pour la recherche de repreneurs" des magasins.
Les syndicats parlent de la suppressions de 450 postes. "On a eu un CSE ce matin, 450 emplois sont concernés par un Plan de sauvetage de l'emploi, dont 330 dans les magasins Printemps et 120 chez Citadium", a indiqué à l'AFP Jean-Jacques Liebert, délégué syndical central CGT. Ce chiffre a été confirmé par la CFDT.
Le groupe Printemps, fondé en 1865, et qui détient 19 grands magasins en France à son nom, ainsi que huit magasins Citadium, emploie quelque 3.000 personnes. "Depuis plusieurs années", explique-t-il, il "évolue sur un marché structurellement difficile et détérioré par la succession de crises conjoncturelles (attentats, manifestations des gilets jaunes, grèves)", sans même parler de l'épidémie de Covid-19 qui a réduit drastiquement les flux touristiques. Il se dit "dans l'obligation de transformer son modèle pour arrêter les pertes, s'adapter aux exigences de marché et assurer sa pérennité sur le long terme". Il entend notamment "renforcer la différenciation de son offre, "redévelopper son socle de clientèle". Et prévoit 40 millions d'euros investis chaque année sur "les deux à trois prochaines années".
(Avec AFP)