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Le premier ministre de la République, Jean Castex.

Le premier ministre de la République, Jean Castex. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

«Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras»

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le confinement est une piètre stratégie pour lutter contre ce virus, analyse Jean-Loup Bonnamy. Il faudrait s’inspirer selon lui des pays asiatiques qui prônent le dépistage massif et l’isolement des seuls malades.

Normalien, agrégé de philosophie, Jean-Loup Bonnamy est spécialiste de géopolitique et de philosophie politique. Il vient de publier, avec Renaud Girard, Quand la psychose fait dérailler le monde (collection «Tracts», Gallimard, 3,90 €), où il critique le confinement, propose une stratégie sanitaire alternative, annonçait la seconde vague ainsi que la nécessité d’armer les hôpitaux pour y faire face.


FIGAROVOX. - Ce nouveau confinement permettra-t-il d’endiguer la seconde vague, alors que vous dénonciez l’archaïsme et l’inefficacité sanitaire du confinement du printemps dernier dans un court essai paru dans la collection «Tracts» de Gallimard?

Jean-Loup BONNAMY. - Je ne le pense pas. Ma principale critique contre le confinement est d’ordre sanitaire: le confinement n’est pas très efficace pour sauver des vies et désengorger les hôpitaux.

C’est un remède passéiste et archaïque, une sorte de ligne Maginot. Au début du XIXe siècle, le grand écrivain Pouchkine décrivait déjà le confinement imposé

 
Tag(s) : #Coronavirus Confinement
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