Lai Xiaomin, patron de la société de gestion d’actifs Huarong, lors de son procès, le 11 août 2020. AP
Lai Xiaomin a été condamné, mardi 5 janvier, à la peine de mort par la justice chinoise. Cet économiste et financier, qui a construit sa carrière à l’ombre du parti et de la banque centrale tombe pour « corruption et bigamie ». A la tête de la société de gestion d’actifs Huarong, il aurait touché près de 215 millions d’euros de pots-de-vin, principalement en liquide.
Depuis le début de sa campagne officielle contre la corruption, au début des années 2010, la justice chinoise a puni, selon l’agence Bloomberg, plus d’un million et demi de membres du parti et d’entrepreneurs. Et malheur à ceux qui critiquent le parti et son chef. Peu de temps après avoir mis en cause dans un article la gestion de la crise sanitaire, le magnat de l’immobilier Ren Zhiqiang a écopé d’une peine de dix-huit ans de prison pour pots-de-vin.
Personne n’est épargné, pas même la star Jack Ma, icône de toute une génération et symbole de la puissance de l’Internet chinois avec sa société Alibaba. On est sans nouvelles de lui depuis octobre 2020 et l’annulation brutale et in extremis de la mise en Bourse de sa filiale financière Ant, après sa diatribe en public contre le système bancaire chinois.
Ces Chinois, c'est vraiment des sauvages !
S'en prendre à de grands patrons, comme si aux USA, Jeff Bezos, le patron d'Amazone, était placé en garde-à-vue pour bénéfice illicite.
La direction du "Monde" va-t-elle déposer plainte contre le président chinois devant le tribunal international et demander des sanctions européennes contre ce régime quimartyrise ses propres riches ?