Emmanuel Macron, Père Fouettard ou Père Noël ? Ou les deux ? par Jean LEVY

La nouvelle est tombée ce lundi midi. Pour tenter de combattre la pandémie qui dans le midi, se répand, nous dit-on,  comme un incendie, Emmanuel Macron, pour combattre le feu, a convoqué les pompiers ...en fin de semaine et les week-end suivants.  Dans cinq jours donc, alors que les autorités nous décrivent la situation locale comme tragique, avec "un taux de contamination de trois à quatre fois supérieur à la moyenne nationale." 

Cette décision fait suite au tête-à-queue gouvernemental, il y a quelques jours à peine : toutes les infos nous annonçaient alors un confinement des Français imminent, puis le patron du Medef ayant mis son veto à la mesure, le Président laissant entendre que le couvre-feu pourrait être au contraire allégé...

On se souvient aussi des situations préoccupantes en Moselle et à Dunkerque, régions où le Covid se développait dangereusement, leurs élus souhaitant localement un confinement et le refus du pouvoir de s'y résoudre.

La raison invoquée par le gouvernement était qu'il n'était pas possible de fermer les frontières et de bloquer les salariés qui travaillaient quotidiennement en Belgique, au Luxembourg ou en Allemagne. 

C'est la même logique, le profit des entreprises, qui prévaut de la mer du Nord à la Méditerranée. 

Réduire le monde du travail au "Métro-Boulot-Dodo", sans ce soucier de ses besoins vitaux de loisirs et de libertés, demeure la stratégie de Macron, en fidèle exécutant des objectifs des  gens de la finance qui l'ont porté à l'Elysée. 

Père Fouettard pour les uns, Père Noël pour des derniers, Emmanuel Macron joue son "en même temps" qu'il nous faut ici rappeler.

Depuis le début de la pandémie, le Chef de l'Etat utilise la crainte du virus comme le charmeur de serpents stoppe l'agressivité de ceux-ci en jouant sa petite musique. Et le public médusé craint que la musique ne s'arrête...

Macron a mis les Français sous cloche durant le printemps 2020 et, sous d'autres formes, entend faire durer le plaisir à partir d'une information anxiogène diffusés à longueur de journée par les gens qui le servent.

Et de se saisir du moment pour encager la population dans le lassis de lois liberticides, prorogées automatiquement par sa troupe d'employés zélés  à l'Assemblée. Le temps se faisant long, notre prince dans sa grande bonté a sifflé  une récréation l'été dernier tout en prévenant que cela ne pourrait durer.  Et depuis l'automne dernier, sous des formes diverses, la population est à nouveau soumise à des réductions de libertés.

Qui commencent à peser sur le moral des Français.

Et ce n'est pas  sur la Côte d'Azur qu'il va s'améliorer.

Jean LEVY