"Les collégiens en contact resteront chez eux, s'ils ne sont pas vacinés" prévient Jean-Michel Blanquer...
es collégiens cas contact resteront chez eux s'ils ne sont pas vaccinés, prévient Jean-Michel Blanquer.
© Bertrand GUAY / AFP
es collégiens cas contact resteront chez eux s'ils ne sont pas vaccinés, prévient Jean-Michel Blanquer.
© Bertrand GUAY / AFP
Le protocole sanitaire en vigueur dans les établissements scolaires à la rentrée prochaine a été publié ce mercredi 28 juillet par l'Éducation nationale. Quatre scénarios sont prévus selon la situation épidémique. Marianne détaille toutes les mesures qui attendent les élèves et leurs parents.
À la rentrée, les collégiens et lycéens non vaccinés resteront chez eux s'ils sont cas contact Covid-19. C’est l’information principale du nouveau protocole sanitaire dévoilé par le ministère de l’Éducation nationale ce 28 juillet au matin. Une mesure présentée comme « une forte incitation à être vacciné » pour le ministre Jean-Michel Blanquer et qui suscite déjà des interrogations du côté des syndicats, le SNES-FSU soulignant les « gros problèmes organisationnels » posés par ces contraintes.
Pour tenter de maintenir ouverts toute l'année les établissements, le ministère met en place un protocole sanitaire qui comprend quatre scénarios - vert, jaune, orange puis rouge - en fonction des degrés de circulation du virus, avec des mesures adaptées.
Les critères déterminants la transition d’un scénario à l’autre n’ont pas été précisés, mais l’on sait d’ores et déjà que les scénarios pourront être appliqués au niveau national mais aussi éventuellement local, à l’échelle de l’académie ou du département, toujours « au vu de l’avis des autorités de santé ».
Le protocole sanitaire dévoilé par le ministère de l'Education nationale.
©Ministère de l'Education nationalede la jeunesse et des sports.
En cas de cas contact dans la classe, la règle sera ainsi « l’éviction » - le terme choisi est pour le moins sévère - des collégiens et lycéens cas contact s’ils ne sont pas vaccinés.
Pas de changement en revanche dans les écoles primaires par rapport à l'année écoulée : chaque classe fermera pour sept jours dès le premier cas.
« HYBRIDATION »
Dans les scénarios les plus positifs, vert et jaune donc, le présentiel demeure la règle pour tous les élèves. À partir de l'orange, l'alternance présentiel/distanciel sera exigée pour les lycées « selon le contexte local ». L' « hybridation », à savoir l'alternance présentiel/distanciel, sera systématique avec une jauge à 50 % à partir de la classe de 4ème quand le dernier niveau, rouge, sera atteint.
Au sein des établissements, les « regroupements importants » sont limités dès le scénario vert. Au niveau jaune, le « brassage entre niveaux » est limité dans les collèges. Au-delà, aux niveaux orange et rouge, on empêche également le brassage entre classes dans les cantines des écoles primaires.
PORT DU MASQUE MASSIF
Le port du masque restera la norme en intérieur au collège dans tous les scénarios, du vert au rouge. Au niveau vert, le plus bas, il n’est plus imposé en primaire mais « je crains que ce ne soit pas ce scénario-là à la rentrée », a reconnu lui-même Jean-Michel Blanquer.
Côté sport, le plan prévoit aussi d’adapter les règles selon la situation épidémique.
Au niveau vert, aucune restriction n’est prévue.
Au niveau jaune, les activités physiques et sportives en intérieur demeurent possibles en intérieur, mais avec une distanciation de deux mètres, également imposée en extérieur.
Niveau orange, le sport en intérieur est encore restreint aux activités « de baisse intensité compatibles avec le port du masque » et avec de la distanciation.
Au niveau le plus élevé, rouge donc, les activités sportives en sont plus autorisées qu’en extérieur, et avec deux mètres de distanciation.
Les scénarios affichent également de hautes ambitions dans la désinfection des surfaces « fréquemment touchées » puis des « tables » au deuxième niveau, jusqu’à « plusieurs fois par jour » selon la circulation épidémique.
Aux deux derniers niveaux, orange et rouge, s’y ajoute « la désinfection des tables du réfectoire, si possible, après chaque repas ». Un sacré défi logistique qui pourrait rapidement tourner au « bricolage » en fonction des établissements quand le protocole est inapplicable…