Depuis des jours et des jours, l'ensemble des médias offrent à Zemmour "qui n'est pas encore candidat", plateaux, micros et commentaires épouvantés
Selon les sondages, Eric Zemmour serait le challenger d'Emmanuel Macron au deuxième tour des présidentielles. Une situation en or pour le président de la République. Avec un adversaire tel que Zemmour, le locataire de l'Elysée n'aurait pas besoin de faire campagne : toute l'opposition crierait au loup et ferait bloc derrière lui, "le sauveur de la démocratie"...
En clair, "on" veut rééditer le coup de 2017 face à "un danger pire que Marine Le Pen", aujourd'hui prédite au naufrage...
C'est le scénario concocté par les fidèles d'En Marche.
A partir de sondages bidons.
Car cette année, les méthodes utilisées pour consulter les électeurs ont changé.
Avant, les instituts de sondage, à partir d'un éventail d'électeurs choisis selon les critères mesurés d'âge, de profession, de zone, d'habitation, recueillaient les réponses des personnes interrogées et faisaient connaître leur choix en pourcentage.
Aujourd'hui, changement total : le sondeur élimine les réponses des personnes qui ne sont pas encore assuré de leur vote, de celles qui hésitent encore, qui déclarent que leur choix n'est peut-être pas définitif...Le sondeur ne retient que les réponses de gens sûrs du bulletin de vote.... qu'ils mettront dans l'urne au printemps prochain !
Personnellement, à ce jour, je n'en sais encore rien. Et de ce fait je serais éliminé du sondage. Ce procédé ne tient pas compte des hésitants, les électeurs de très loin les plus nombreux. Et ne retient que les choix des électeurs farouches partisans de tel ou tel. En bénéficient les candidats les plus connus, ceux dont on parle aujourd'hui, ceux à qui les médias, quotidiennement, servent la soupe.
Certains instituts pratiquent la méthode ancienne, d'où les écarts importants dans les résultats annoncés par les divers sondages.
Cherchez maintenant quels candidats, même non déclarés, ont la cotte ?
Jean LEVY