Manifestation de soutien à Assange le 27 octobre à Londres.
RT france
Le journaliste qui risque 175 ans de prison aux Etats-Unis n'a pas été autorisé à assister physiquement à l'audience qui a lieu ce 27 octobre à Londres. Après avoir refusé son extradition, la justice britannique se penche sur l'appel des Etats-Unis.
Ce 27 octobre, l'actuel rédacteur en chef de WikiLeaks Kristinn Hrafnsson, a annoncé que Julian Assange n'avait pas été autorisé à assister en personne à l'audience relative à son extradition qui se tient à Londres.
"L'avenir du journalisme» en jeu"
Evoquant un procès majeur lors duquel «l'avenir du journalisme pourrait être décidé», Kristinn Hrafnsson a rapporté depuis le parvis du tribunal, où sont rassemblés des manifestants et proches du journaliste : «Nous venons d'apprendre que Julian Assange ne serait pas ici en personne aujourd'hui. Il s'est vu refuser cette possibilité ce qui, je pense, est scandaleux.»
Evoquant la possibilité pour le journaliste d'apparaître en vidéo, l'actuel rédacteur en chef du site fondé par Julian Assange a déploré : Dans ces conditions, «comment pourra-t-il interagir avec ses avocats depuis la prison de Belmarsh ? Comment peut-on parler de justice alors qu'il se voit refuser d'être présent aujourd'hui où sa vie va être décidée ?»
Plus tard, on a appris par Edward Fitzgerald, avocat de Julian Assange cité par l'AFP, que ce dernier n'apparaîtrait pas non plus par visioconférence «pour des raisons qui seront exposées ultérieurement», selon l'agence de presse.
La Cour royale de justice du Royaume-Uni, à Londres, se penche ces 27 et 28 octobre sur l'appel déposé par les Etats-Unis contre sa décision de ne pas autoriser l'extradition de Julian Assange. Poursuivi pour une fuite massive de documents, particulièrement compromettants notamment pour le gouvernement américain, il risque 175 ans de prison aux Etats-Unis.
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