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POUR ZEMMOUR, ce ne sont pas des appartements pour RICHES ...
Pour Eric Zemmour, posséder une résidence principale d'une valeur de 1,3 million d'euros ne suffit pas à entrer dans la catégorie des "riches". C'est la valeur, abattement déduit, à partir de laquelle un propriétaire est redevable de l'impôt sur la fortune imobilière (IFI).
Un impôt "confiscatoire" qui ne touche pas que les "riches" ou supposés tel : pour Eric Zemmour, il n'est pas question de conserver l'impôt sur la fortune imobilière (IFI), qui a remplacé l'impôt sur la fortune (ISF) supprimmé par Emmanuel Macron en 2018. Invité de franceinfo lundi 22 novembre, Eric Zemmour estime que cet impôt ne touche pas que les "riches". "Les gens soumis à l'impôt sur la fortune nouvelle forme, souvent, ne sont pas des gens spécialement riches, ils ont simplement un bel appartement à Paris."
L'impôt sur la fortune immobilière porte sur les patrimoines immobiliers d'une valeur totale imposable supérieure à 1,3 million d'euros, emprunt remboursé, et d'un abattement de 30% sur la valeur de la résidence principale. Soit un bien d'une valeur de 1,9 million d'euros. Pour Eric Zemmour, posséder un bien de cette valeur ne suffit pas à entrer dans la catégorie des "riches". "Les prix des logements ont considérablement augmenté à Paris. (...) 1,3 million à Paris, c'est un 100 mètres carrés. Ce n'est pas ce qu'on appelle des riches. Les riches, ils ont tous les moyens, avec leurs fiscalistes, de tourner cette règle."
Selon la direction générale des Finances publiques (DGFiP), un peu plus de 143 000 foyers ont adressé en 2020 une déclaration d'IFI. À Paris, où les prix immobiliers flirtent avec les 11 000 euros du mètre carré en moyenne, il y a près de 38 000 foyers soumis à l'IFI. Enfin, selon l'Insee, seuls 1% des ménages français disposent d'un patrimoine brut supérieur à 1,9 million d'euros.