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Guémené-sur-Scorff
Fabien Roussel a recueilli 10 voix, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse 9 chacun. C'est donc le candidat du PC qui sera parrainé par le maire de Guémené-sur-Scorff pour la présidentielle. • © ALAIN JOCARD / AFP
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L'idée est originale.
Dans la petite commune morbihannaise de Guémené-sur-Scorff, les élus municipaux ont interrogé leur concitoyens pour savoir quel candidat parrainer pour la présidentielle.
Et c'est Fabien Roussel, du parti communiste, qui emporte la mise.
L'idée est originale.
Dans la petite commune morbihannaise de Guémené-sur-Scorff, les élus municipaux ont interrogé leur concitoyens pour savoir quel candidat parrainer pour la présidentielle.
Et c'est Fabien Roussel, du parti communiste, qui emporte la mise.
Le maire de Guémené-sur-Scorff, René Le Moullec, parrainera Fabien Roussel, le candidat du parti communiste pour la présidentielle. Les habitants de cette commune morbihannaise de 1 100 habitants en ont décidé ainsi.
Ce vendredi 18 février, ils ont voté pour choisir le candidat auquel leur maire apportera son parrainage. 43 des 659 inscrits sur les listes électorales du village se sont déplacés pour glisser un bulletin dans l’urne.
Huit noms présélectionnés par l'équipe municipale
Huit noms leur étaient proposés : Valérie Pécresse (LR), Jean Lassalle (Résistons !), Fabien Roussel (PC), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Christiane Taubira (candidate de gauche issue de la primaire populaire), Anne Hidalgo (PS) et Emmanuel Macron (LREM). L’équipe municipale ayant souhaité "écarter les extrêmes".
Roussel juste devant
Macron et Pécresse
Fabien Roussel a recueilli 10 voix, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse 9 chacun, Jean Lassalle 4 et Jean-Luc Mélenchon 3. Philippe Poutou (NPA), Marine Le Pen (RN) et Hélène Thouy (parti animaliste) ont reçu une voix chacun bien que ne figurant pas dans la présélection de la municipalité. Cinq bulletins blancs complètent le vote.
C’est un bon apprentissage de la démocratie.
René Le MoullecMaire de Guémené-sur-Scorff
A l’issue de cette première, le maire, René Le Moullec se dit satisfait de la "bonne ambiance". "C’est un bon apprentissage de la démocratie, même si j’aurais aimé plus de participation", conclut-il.