Parti communiste
révolutionnaire de France
L’aménagement du capitalisme
comme programme
de Roussel comme de Mélenchon
Introduction
A. Des sources de l’opportunisme dans le PCF et les programmes
B. L’État et le pouvoir, la propriété des moyens de production et d’échange
C. Programme de Roussel, petit examen de texte
D. Une seule alternative populaire : la révolution pour le socialismecommunisme
INTRODUCTION
Notre Parti a voulu présenter une modeste contribution populaire à la critique du programme de Fabien Roussel, candidat du PCF, et également une contribution à la critique du programme de Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France Insoumise, dans une autre brochure que vous pourrez retrouver sur notre site.
Mais, direz-vous, pourquoi pas une contribution à la critique des programmes des candidats des monopoles que sont Macron, Le Pen, Zemmour ou Pécresse ?
Parce que nous ne critiquons pas mais nous faisons plus en combattant dans les luttes de classes les programmes de ces candidats qui sont ceux des conseils d’administrations des monopoles, nos ennemis principaux.
Mélenchon et Roussel représentent quant à eux la domination du réformisme politique sur le mouvement ouvrier et populaire, ils sont en cela des obstacles principaux au mouvement révolutionnaire et à la construction d’un Parti communiste marxiste-léniniste fort, lié aux masses. Il est du devoir de notre Parti Communiste Révolutionnaire en France, comme des partis frères dans le monde, de combattre l’opportunisme qui domine dans le mouvement ouvrier.
Le dernier candidat du PCF à une élection présidentielle et avec un programme remonte à 2007. Le PCF avait rejoint le programme du Front de Gauche en 2012 et celui de Mélenchon en 2017. Cependant nous ne sommes pas surpris de trouver dans le programme de Roussel comme dans ceux de 2012 et 2017 toutes les caractéristiques d’un programme social-démocrate, d’entente du capital avec le travail (vous pourrez trouver sur notre site la critique de ces deux programmes).
Il ne s’agit pas même d’un programme révisionniste du marxisme avec ses opportunismes parlementaires ou étapistes ou nationalistes, comme il a pu en exister à la suite du 20ème Congrès du PCUS en 1956 dans de nombreux PC, mais bien d’un programme proudhonien, antirévolutionnaire, du rêve du bon producteur et du petit capital contre le mauvais et grand capital financier, un programme d’aménagement (social) du capitalisme.
Le programme ne s’attaque jamais aux deux questions clés du marxisme : ni à l’État, qui est vu par Roussel comme neutre, en dehors des conditions sociales ou vu par le prisme des services publics ; ni à la propriété privée des moyens de production. Il n’est donc, à lire le projet de Roussel-PCF, nul besoin de briser l’État bourgeois et de construire le sien au moyen d’une révolution avec un avant et un après ; il n’est pas plus besoin, à lire le projet de Roussel-PCF, d’exproprier les capitalistes et de socialiser les usines, banques, terres, entreprises, etc. c’est-à-dire de les donner à l’ensemble du peupletravailleur.
Sans réponse à ces deux questions, ce programme est une succession de vœux pieux.
C. Programme de Roussel, petit examen de texte
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C. Programme de Roussel, petit examen de texte