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C'est notre ami Stéphane du Vaucluse qui nous informe :


 

Positions des différentes parties

Évolution du conflit et du front militaire sur ces dernières semaines 

Témoignages et autres éléments factuels

Déjà en 2014-2015...

... on savait déjà que l'Ukraine était une poudrière. L'impérialisme nord américain et ses émissaires, comme Laurent FABIUS, ont négocié en 2014 avec les néo-nazis la "révolution orange". L'Union Européenne c'est la paix !?

Et ça continue en 2022...

Woman Found Tortured in School Basement "Military Base" in Mariupol. Un reportage sur place du journaliste Patrick LANCASTER.

Des soldats ukrainiens exécutent des prisonniers de guerre russes à bout portant. 

Les Forces Armées Ukrainiennes tirent sur la gare de Kramatorsk avec un missile Tochka U, faisant plus de 30 morts et 100 blessés.

Guerre militaire... guerre médiatique 

L'historienne russe, Olesya ORLENKO, travaille depuis 2014 sur ce qui se passe dans la République populaire de Donetsk où elle réside. Elle fait part de sa lecture de la situation : a l'occasion de la reconnaissance par la Russie de la République de Donetsk, "les gens sont sortis dans la rue malgré le couvre feu, et personne ne leur a interdit. On a vu le feu d'artifice fait part les gens; c'était pas un grand feu d'artifice payé par le gouvernement, mais justement on a vu les gens crier, on a vu les gens chanter, c'était vraiment une joie dans la vie".

La journaliste française Christelle NÉANT, qui couvre la guerre au Donbass sur place depuis 2016, rappelle quelques éléments factuels : le gouvernement de Kiev fait la guerre à sa population depuis 2014. Les attaques militaires ont augmenté de nouveau considérablement à partir du 17 février, une semaine avant l'invasion Russe. A l'appui de témoignages de civils, elle apporte un autre éclairage sur les bombardements de la maternité, du théâtre de Marioupol, le fonctionnement des corridors humanitaires...

Boutcha : que s'est-il vraiment passé ? - Investig'Action analyse la vidéo à partir de laquelle ont été justifiées de nouvelles mesures de sanction contre la Russie. L'ancien membre des services de renseignement stratégique Suisse, Jacques BAUD, confirme les interrogations quant aux responsables de ce possible "crime de guerre" et souligne que "de plus en plus les décideurs décident sans attendre de savoir quelle est la situation réelle. Le phénomène de Butcha est vraiment typique. On commence à prendre des sanctions avant même d'avoir les résultats d'une quelconque investigation [...] On est très loin d'avoir une image précise de ce qu'il s'est passé, et surtout on est pas au point de pouvoir baser des sanctions, baser des décisions politiques comme on le fait actuellement sur cet évènement". La Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à la présidence britannique, qui l'a lui a refusée. Cette décision pourrait-elle être le signe de l'implication des services de renseignements Britanniques dans ce possible "crime de guerre", comme l'a évoqué un député Ukrainien, en cohérence avec un autre point de vue, celui d'une élue municipale de Boutcha ? Les photos satellites qui prouveraient le massacre par l'armée Russe sont produites par la société Maxar, qui est l'un des acteurs du complexe militaro-industriel Nord Américain... qui tire grand profit des affaires réalisées avec l'argent public des citoyens Nord Américains. 

Pourquoi la Russie demande t-elle une enquête, et les pays occidentaux la refuse t-elle ? Si Boutcha, comme d'autres scènes de possibles crimes de guerre, sont des mensonges de guerre, c'est bien pour manipuler les opinions publiques et leur faire accepter le pire. Mais qui a donc intérêt au pire ? L'union Européenne et la présidente de la Commission Européenne Ursula VON DER LEYEN ? Les Etats-Unis dont les personnels sont au cœur de l’appareil d’État Ukrainien et de son armée depuis plusieurs années, comme en témoigne le reporter de guerre Régis LE SOMMIER sur CNews ? "J'ai eu la surprise et eux aussi de découvrir in fine que pour pouvoir aller dans l'armée ukrainienne c'est les Américains qui sont à la manœuvre". L'Ukraine déjà membre de l'OTAN... à l’insu de notre plein gré ?

Incompétence ou / et duplicité des pouvoirs politiques des pays européens alignés et de leurs services de renseignement ? Sont-ils bien préoccupés prioritairement par l'intérêt des citoyens de leur pays ? 

 Un peu d'histoire pour comprendre le présent

Petit rappel sur le déploiement en 2020 des forces de l'OTAN vers la frontière Russe : l’Axe USA-OTAN-UE avançait ses troupes vers le front russe avec ses manœuvres Allied Spirit ! "L’objectif de Washington reste celui d’accroître la tension avec la Russie en utilisant l’Europe comme première ligne de la confrontation. Cela permet au États-Unis de renforcer leur leadership sur les alliés européens et d’orienter la politique étrangère et militaire de l’Union européenne, dans laquelle 22 des 27 membres appartiennent à l’OTAN sous commandement US".

Impérialismes : une explication pédagogique et dialectique des jeux et mécanismes à l’œuvre par le Canard réfractaire.

L'historienne Annie LACROIX-RIZ nous aide à comprendre l'histoire de l'Ukraine entre les deux guerres mondiales pour mieux comprendre l'actualité du conflit militaire.

Analyses

OTAN, suspends ton vol ! Maurice LEMOINE fait le point sur les positions des États d'Amérique du Sud par rapport au conflit Ukrainien, et souligne : " Trois pays latinos se retrouvent dans l’œil du cyclone pour leur « appui à la Russie » : Cuba, le Nicaragua et le Venezuela. Réflexes ataviques d’un anti-impérialisme coincé dans les coordonnées des années 1960-1970 ? Ces pays pointent surtout l’hypocrisie des prédicateurs revendiquant pour Kiev les principes wilsoniens du droit à la souveraineté nationale et à l’autodétermination. Droits aussi légitimes qu’intangibles, nul ne le contestera ici. Mais entend-on ces voix exiger la même chose pour Managua, La Havane ou Caracas ? Cuba, victime depuis 1962 d’un embargo dévastateur et illégal au regard du droit international parce que son « régime » ne convient pas à l’Hégémon [...] Ces dernières années, les mêmes « spécialistes de tout » ont passé leur temps à prétendre que le châtiment imposé au Venezuela par les Etats-Unis n’était nullement responsable de l’effondrement du pays – imputable à la seule gestion du « dictateur Nicolás Maduro ». Ce sont les mêmes mesures, effectivement dévastatrices ! Elles ont interdit toute transaction avec la Banque centrale vénézuélienne (BCV), elles ont étouffé l’industrie pétrolière et ses exportations (96 % des revenus du pays), elles ont paralysé les importations, elles ont cruellement frappé la population. Et pourtant, le Venezuela bolivarien n’a jamais envahi personne pour être ainsi châtié… Simplement, son indépendance et sa politique n’ont pas l’heur de plaire à « Yankilandia » [...] Appareillant des Malouines, d’imposants navires de la Navy patrouillent en permanence dans la région. Narguant une Amérique latine qui a banni l’arme atomique de ses contrées, des sous-marins nucléaires y naviguent toujours aussi ostensiblement [...) L’élargissement de l’OTAN (notamment avec la Colombie) ne répond nullement à la nécessité de garantir la paix et la stabilité de ses membres, mais à la volonté de domination d’un club sélect et belliciste dirigé et dominé par les Etats-Unis. Quiconque en douterait n’a qu’à observer l’Amérique latine. Hors zone, hors sol, hors temps, l’OTAN et les siens y bafouent de façon obscène la dénucléarisation imposée par le Traité de Tlatelolco et, grâce à un cheval de Troie (peut-être deux ou trois demain), la volonté clairement exprimée de vivre dans une Zone de paix. L'OTAN, bras armé de l'impérialisme États-uniens partout sur la planète.

Un acte de courage aux Etats-Unis : la Déclaration du Conseil de paix américain sur l'intervention militaire russe en Ukraine.

Sylvain FERREIRA fait le bilan de la  Guerre en Ukraine après un mois d’opérations : "on constate un basculement de la doctrine américaine quant à l’emploi de l’arme nucléaire. En effet, le 25 février 2020, le général Wolters, commandant des forces américaines de l’OTAN et commandant-en-chef des forces alliées de l’OTAN en Europe a déclaré devant le comité des forces armées américaines du Sénat qu’il était favorable à "a flexible first-use policy" , c’est-à-dire une possibilité pour les Etats-Unis d’employer les premiers l’arme nucléaire – notamment tactique – en fonction de la situation et non plus uniquement pour répondre à une agression [...] La reprise des bombardements ukrainiens contre les républiques autoproclamées à partir du 16 février[2] (et non pas du 21 février, date de leur reconnaissance par la Russie) comme l’a expliqué l’expert suisse Jacques Baud a probablement précipité sinon accéléré le déclenchement de l’opération militaire russe [...] Sur le terrain, comme nous l’avons évoqué, la situation se dégrade dès le 16 février lorsque les Ukrainiens reprennent les bombardements massifs des villes du Donbass sous contrôle des deux républiques autoproclamées infligeant de nouvelles pertes à la population civile. Ces bombardements sont accompagnés d’une concentration massive des unités ukrainiennes face aux troupes des deux républiques autoproclamées [...] depuis mars 2021, le président Zelensky a signé un décret ordonnant la reprise par tous les moyens, du contrôle de la Crimée [...] En effet, à l’initiative du groupe parlementaire du parti communiste russe, première force d’opposition au pouvoir de Vladimir Poutine une proposition de loi est déposée reconnaissant officiellement les deux républiques du Donbass. Elle est votée par le Douma le 22 février [...]

Point de vue d'un homme d'église, monseigneur Carlo Maria VIGANO, Archevêque (cf. pièce jointe) : "Le 19 février 2022, lors d'une conférence à Munich, Zelensky annonce son intention de mettre fin au Mémorandum de Budapest (1994), qui interdit à l'Ukraine le développement, la prolifération et l'utilisation des armes atomiques. Parmi les autres clauses du Mémorandum figure celle qui oblige la Russie les États-Unis et le Royaume-Uni à s'abstenir d'exercer des pressions économiques sur l'Ukraine pour influencer sa politique : les pressions exercées par le FMI et les États-Unis pour la concession d'aides économiques en échange de réformes conformes au Great Reset constituent une autre violation de l'accord [...] Le Régiment Azov est financé par l'oligarque juif ukrainien Igor Kolomoisky, ancien gouverneur de Dnepropetrovsk et également considéré comme le financier de la milice nationaliste Pravyj Sektor, considérée comme responsable du massacre d'Odessa. Nous parlons du même Kolomoisky mentionné dans les Pandora Papers comme étant un sponsor du Président Zelensky. Le Bataillon entretient des relations avec plusieurs organisations d'extrême droite en Europe et aux États-Unis.[...] Le coup d'État [en Italie] perpétré avec l'urgence psychopandémique se poursuit aujourd'hui avec denouvelles décisions misérables, ratifiées par un Parlement sans colonne vertébrale.      

François ASSELINEAU dénonce le double jeu de ZELENSKY contre la France 

: tandis que le Président de l'Ukraine appelle l'OTAN et la communauté internationale à s'engager directement dans le conflit militaire au côté des forces militaires Ukrainiennes - à faire donc du conflit Ukrainien une nouvelle guerre mondiale - et à renforcer les mesures de rétorsions économiques contre la Russie, l'Ukraine continue de percevoir les quelques milliards de dollars de taxes sur le transit du gaz Russe vers les pays de l'Union Européenne. "Depuis à peu près la mi-mars, alors même que le Russie intervient en Ukraine depuis le 24 février, donc trois semaines après, on assiste à des augmentations considérables d'achats à la Russie, des achats de gaz. Moscou continue d'approvisionner de manière très abondante l'Union Européenne, à sa demande. Il y a près de 17 milliards € qui ont été versé à la Russie par l'Union Européenne depuis le 24 février dernier [...] L'Allemagne a mis son veto sur les sanctions à l'importation de pétrole et de gaz [...] La part de gaz qui a transité par l'Ukraine a augmenté de 10% par rapport à l'an dernier. L'Ukraine va donc encaisser nettement plus de 2 milliards de dollars sur ce trafic qu'elle n'a pas coupé. Et dans le même temps, c'est haro sur les industries françaises !". Pour qui est quels intérêts roule l’État Macronien ?

Russie - Ukraine : le Juste milieu se demande qui est vraiment Volodymyr Zelensky ? Marionnette d'un oligarque Ukrainien, propriétaire de la chaîne de télévision 1+1 ?

-- Stéphane MARTIN

C'est notre ami Stéphane du Vaucluse qui nous informe :

Positions des différentes parties

Évolution du conflit et du front militaire sur ces dernières semaines 

Témoignages et autres éléments factuels

Déjà en 2014-2015...

... on savait déjà que l'Ukraine était une poudrière. L'impérialisme nord américain et ses émissaires, comme Laurent FABIUS, ont négocié en 2014 avec les néo-nazis la "révolution orange". L'Union Européenne c'est la paix !?

Et ça continue en 2022...

Woman Found Tortured in School Basement "Military Base" in Mariupol. Un reportage sur place du journaliste Patrick LANCASTER.

Des soldats ukrainiens exécutent des prisonniers de guerre russes à bout portant. 

Les Forces Armées Ukrainiennes tirent sur la gare de Kramatorsk avec un missile Tochka U, faisant plus de 30 morts et 100 blessés.

Guerre militaire... guerre médiatique 

L'historienne russe, Olesya ORLENKO, travaille depuis 2014 sur ce qui se passe dans la République populaire de Donetsk où elle réside. Elle fait part de sa lecture de la situation : a l'occasion de la reconnaissance par la Russie de la République de Donetsk, "les gens sont sortis dans la rue malgré le couvre feu, et personne ne leur a interdit. On a vu le feu d'artifice fait part les gens; c'était pas un grand feu d'artifice payé par le gouvernement, mais justement on a vu les gens crier, on a vu les gens chanter, c'était vraiment une joie dans la vie".

La journaliste française Christelle NÉANT, qui couvre la guerre au Donbass sur place depuis 2016, rappelle quelques éléments factuels : le gouvernement de Kiev fait la guerre à sa population depuis 2014. Les attaques militaires ont augmenté de nouveau considérablement à partir du 17 février, une semaine avant l'invasion Russe. A l'appui de témoignages de civils, elle apporte un autre éclairage sur les bombardements de la maternité, du théâtre de Marioupol, le fonctionnement des corridors humanitaires...

Boutcha : que s'est-il vraiment passé ? - Investig'Action analyse la vidéo à partir de laquelle ont été justifiées de nouvelles mesures de sanction contre la Russie. L'ancien membre des services de renseignement stratégique Suisse, Jacques BAUD, confirme les interrogations quant aux responsables de ce possible "crime de guerre" et souligne que "de plus en plus les décideurs décident sans attendre de savoir quelle est la situation réelle. Le phénomène de Butcha est vraiment typique. On commence à prendre des sanctions avant même d'avoir les résultats d'une quelconque investigation [...] On est très loin d'avoir une image précise de ce qu'il s'est passé, et surtout on est pas au point de pouvoir baser des sanctions, baser des décisions politiques comme on le fait actuellement sur cet évènement". La Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à la présidence britannique, qui l'a lui a refusée. Cette décision pourrait-elle être le signe de l'implication des services de renseignements Britanniques dans ce possible "crime de guerre", comme l'a évoqué un député Ukrainien, en cohérence avec un autre point de vue, celui d'une élue municipale de Boutcha ? Les photos satellites qui prouveraient le massacre par l'armée Russe sont produites par la société Maxar, qui est l'un des acteurs du complexe militaro-industriel Nord Américain... qui tire grand profit des affaires réalisées avec l'argent public des citoyens Nord Américains. 

Pourquoi la Russie demande t-elle une enquête, et les pays occidentaux la refuse t-elle ? Si Boutcha, comme d'autres scènes de possibles crimes de guerre, sont des mensonges de guerre, c'est bien pour manipuler les opinions publiques et leur faire accepter le pire. Mais qui a donc intérêt au pire ? L'union Européenne et la présidente de la Commission Européenne Ursula VON DER LEYEN ? Les Etats-Unis dont les personnels sont au cœur de l’appareil d’État Ukrainien et de son armée depuis plusieurs années, comme en témoigne le reporter de guerre Régis LE SOMMIER sur CNews ? "J'ai eu la surprise et eux aussi de découvrir in fine que pour pouvoir aller dans l'armée ukrainienne c'est les Américains qui sont à la manœuvre". L'Ukraine déjà membre de l'OTAN... à l’insu de notre plein gré ?

Incompétence ou / et duplicité des pouvoirs politiques des pays européens alignés et de leurs services de renseignement ? Sont-ils bien préoccupés prioritairement par l'intérêt des citoyens de leur pays ? 

 

Un peu d'histoire pour comprendre le présent

Petit rappel sur le déploiement en 2020 des forces de l'OTAN vers la frontière Russe : l’Axe USA-OTAN-UE avançait ses troupes vers le front russe avec ses manœuvres Allied Spirit ! "L’objectif de Washington reste celui d’accroître la tension avec la Russie en utilisant l’Europe comme première ligne de la confrontation. Cela permet au États-Unis de renforcer leur leadership sur les alliés européens et d’orienter la politique étrangère et militaire de l’Union européenne, dans laquelle 22 des 27 membres appartiennent à l’OTAN sous commandement US".

Impérialismes : une explication pédagogique et dialectique des jeux et mécanismes à l’œuvre par le Canard réfractaire.

L'historienne Annie LACROIX-RIZ nous aide à comprendre l'histoire de l'Ukraine entre les deux guerres mondiales pour mieux comprendre l'actualité du conflit militaire.

Analyses

OTAN, suspends ton vol ! Maurice LEMOINE fait le point sur les positions des États d'Amérique du Sud par rapport au conflit Ukrainien, et souligne : " Trois pays latinos se retrouvent dans l’œil du cyclone pour leur « appui à la Russie » : Cuba, le Nicaragua et le Venezuela. Réflexes ataviques d’un anti-impérialisme coincé dans les coordonnées des années 1960-1970 ? Ces pays pointent surtout l’hypocrisie des prédicateurs revendiquant pour Kiev les principes wilsoniens du droit à la souveraineté nationale et à l’autodétermination. Droits aussi légitimes qu’intangibles, nul ne le contestera ici. Mais entend-on ces voix exiger la même chose pour Managua, La Havane ou Caracas ? Cuba, victime depuis 1962 d’un embargo dévastateur et illégal au regard du droit international parce que son « régime » ne convient pas à l’Hégémon [...] Ces dernières années, les mêmes « spécialistes de tout » ont passé leur temps à prétendre que le châtiment imposé au Venezuela par les Etats-Unis n’était nullement responsable de l’effondrement du pays – imputable à la seule gestion du « dictateur Nicolás Maduro ». Ce sont les mêmes mesures, effectivement dévastatrices ! Elles ont interdit toute transaction avec la Banque centrale vénézuélienne (BCV), elles ont étouffé l’industrie pétrolière et ses exportations (96 % des revenus du pays), elles ont paralysé les importations, elles ont cruellement frappé la population. Et pourtant, le Venezuela bolivarien n’a jamais envahi personne pour être ainsi châtié… Simplement, son indépendance et sa politique n’ont pas l’heur de plaire à « Yankilandia » [...] Appareillant des Malouines, d’imposants navires de la Navy patrouillent en permanence dans la région. Narguant une Amérique latine qui a banni l’arme atomique de ses contrées, des sous-marins nucléaires y naviguent toujours aussi ostensiblement [...) L’élargissement de l’OTAN (notamment avec la Colombie) ne répond nullement à la nécessité de garantir la paix et la stabilité de ses membres, mais à la volonté de domination d’un club sélect et belliciste dirigé et dominé par les Etats-Unis. Quiconque en douterait n’a qu’à observer l’Amérique latine. Hors zone, hors sol, hors temps, l’OTAN et les siens y bafouent de façon obscène la dénucléarisation imposée par le Traité de Tlatelolco et, grâce à un cheval de Troie (peut-être deux ou trois demain), la volonté clairement exprimée de vivre dans une Zone de paix. L'OTAN, bras armé de l'impérialisme États-uniens partout sur la planète.

Un acte de courage aux Etats-Unis : la Déclaration du Conseil de paix américain sur l'intervention militaire russe en Ukraine.

Sylvain FERREIRA fait le bilan de la  Guerre en Ukraine après un mois d’opérations : "on constate un basculement de la doctrine américaine quant à l’emploi de l’arme nucléaire. En effet, le 25 février 2020, le général Wolters, commandant des forces américaines de l’OTAN et commandant-en-chef des forces alliées de l’OTAN en Europe a déclaré devant le comité des forces armées américaines du Sénat qu’il était favorable à "a flexible first-use policy" , c’est-à-dire une possibilité pour les Etats-Unis d’employer les premiers l’arme nucléaire – notamment tactique – en fonction de la situation et non plus uniquement pour répondre à une agression [...] La reprise des bombardements ukrainiens contre les républiques autoproclamées à partir du 16 février[2] (et non pas du 21 février, date de leur reconnaissance par la Russie) comme l’a expliqué l’expert suisse Jacques Baud a probablement précipité sinon accéléré le déclenchement de l’opération militaire russe [...] Sur le terrain, comme nous l’avons évoqué, la situation se dégrade dès le 16 février lorsque les Ukrainiens reprennent les bombardements massifs des villes du Donbass sous contrôle des deux républiques autoproclamées infligeant de nouvelles pertes à la population civile. Ces bombardements sont accompagnés d’une concentration massive des unités ukrainiennes face aux troupes des deux républiques autoproclamées [...] depuis mars 2021, le président Zelensky a signé un décret ordonnant la reprise par tous les moyens, du contrôle de la Crimée [...] En effet, à l’initiative du groupe parlementaire du parti communiste russe, première force d’opposition au pouvoir de Vladimir Poutine une proposition de loi est déposée reconnaissant officiellement les deux républiques du Donbass. Elle est votée par le Douma le 22 février [...]

Point de vue d'un homme d'église, monseigneur Carlo Maria VIGANO, Archevêque (cf. pièce jointe) : "Le 19 février 2022, lors d'une conférence à Munich, Zelensky annonce son intention de mettre fin au Mémorandum de Budapest (1994), qui interdit à l'Ukraine le développement, la prolifération et l'utilisation des armes atomiques. Parmi les autres clauses du Mémorandum figure celle qui oblige la Russie les États-Unis et le Royaume-Uni à s'abstenir d'exercer des pressions économiques sur l'Ukraine pour influencer sa politique : les pressions exercées par le FMI et les États-Unis pour la concession d'aides économiques en échange de réformes conformes au Great Reset constituent une autre violation de l'accord [...] Le Régiment Azov est financé par l'oligarque juif ukrainien Igor Kolomoisky, ancien gouverneur de Dnepropetrovsk et également considéré comme le financier de la milice nationaliste Pravyj Sektor, considérée comme responsable du massacre d'Odessa. Nous parlons du même Kolomoisky mentionné dans les Pandora Papers comme étant un sponsor du Président Zelensky. Le Bataillon entretient des relations avec plusieurs organisations d'extrême droite en Europe et aux États-Unis.[...] Le coup d'État [en Italie] perpétré avec l'urgence psychopandémique se poursuit aujourd'hui avec denouvelles décisions misérables, ratifiées par un Parlement sans colonne vertébrale.      

François ASSELINEAU dénonce le double jeu de ZELENSKY contre la France 

: tandis que le Président de l'Ukraine appelle l'OTAN et la communauté internationale à s'engager directement dans le conflit militaire au côté des forces militaires Ukrainiennes - à faire donc du conflit Ukrainien une nouvelle guerre mondiale - et à renforcer les mesures de rétorsions économiques contre la Russie, l'Ukraine continue de percevoir les quelques milliards de dollars de taxes sur le transit du gaz Russe vers les pays de l'Union Européenne. "Depuis à peu près la mi-mars, alors même que le Russie intervient en Ukraine depuis le 24 février, donc trois semaines après, on assiste à des augmentations considérables d'achats à la Russie, des achats de gaz. Moscou continue d'approvisionner de manière très abondante l'Union Européenne, à sa demande. Il y a près de 17 milliards € qui ont été versé à la Russie par l'Union Européenne depuis le 24 février dernier [...] L'Allemagne a mis son veto sur les sanctions à l'importation de pétrole et de gaz [...] La part de gaz qui a transité par l'Ukraine a augmenté de 10% par rapport à l'an dernier. L'Ukraine va donc encaisser nettement plus de 2 milliards de dollars sur ce trafic qu'elle n'a pas coupé. Et dans le même temps, c'est haro sur les industries françaises !". Pour qui est quels intérêts roule l’État Macronien ?

Russie - Ukraine : le Juste milieu se demande qui est vraiment Volodymyr Zelensky ? Marionnette d'un oligarque Ukrainien, propriétaire de la chaîne de télévision 1+1 ?

-- Stéphane MARTIN
Tag(s) : #Ukraine guerre
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