Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares Stephane Sby Balmy/Stellantis
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La rémunération des dirigeants des sociétés du CAC 40 a été multiplié par deux sur un an et a même bondi de 60% par rapport aux niveaux pré-crise. Les primes exceptionnelles ont atteint 2,1 millions d'euros par dirigeant en moyenne en 2021.
Par Capital avec AFP
Les patrons du CAC 40 peuvent avoir le sourire. Dopée par des primes exceptionnelles, leur rémunération moyenne a atteint 8,7 millions d'euros en 2021, un niveau inédit. Elle a été multiplié par deux sur un an, et a bondi de 60% par rapport à 2019, selon les chiffres compilés par l'entreprise spécialisée dans les sociétés cotées européennes Scalens, qui s'attendait à un montant moyen de 5,4 millions d'euros en août 2021. Symbole de cette envolée, le directeur général de Stellantis Carlos Tavares (Peugeot-Citroën-Fiat...) devrait toucher 19 millions d'euros pour l'exceptionnelle année 2021, selon le groupe. Le 15 avril, une majorité d'actionnaires ont voté - à titre consultatif - contre la politique salariale du constructeur.
La partie fixe a augmenté de 19% car "la nouvelle garde" des dirigeants arrivés "se paie beaucoup plus cher", selon le rapport. Les volets variables ont encore plus progressé, lors d'une année où les entreprises du CAC 40 ont approché les 160 milliards d'euros de bénéfices, selon un calcul de l'AFP, un record dans la vague de la forte reprise économique. Les primes exceptionnelles ont atteint 2,1 millions d'euros par dirigeant en moyenne en 2021. Par ailleurs, pour les variables non financières, les sociétés ont défini des critères, mais qui ont été jugés "trop faciles" par les investisseurs, selon le rapport.