Les manifestants ont envahi le bureau métropolitain, où étaient réunis maires et élus de l’agglo, à la cité des congrès, vendredi matin. Au premier plan, Jérôme Cherré (CGT) détaille leurs revendications à Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien. | OUEST-FRANCE
Ouest-France
Christian MEAS.
Nantes. Sur les routes et dans les bureaux,
le coup de force des agents territoriaux
Salaires trop bas, régime indemnitaire insuffisant… Plusieurs centaines d’agents de la Ville et de la Métropole, répondant à l’appel à la grève d’une intersyndicale CGT-Unsa-FO-CTFC, ont bloqué la circulation ce vendredi matin 20 mai. Puis ont fait le forcing pour rencontrer des élus réunis en bureau métropolitain, à la cité des congrès.
Les manifestants ont envahi le bureau métropolitain, où étaient réunis maires et élus de l’agglo, à la cité des congrès, vendredi matin. Au premier plan, Jérôme Cherré (CGT) détaille leurs revendications à Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien.
Les manifestants ont envahi le bureau métropolitain, où étaient réunis maires et élus de l’agglo, à la cité des congrès, vendredi matin. Au premier plan, Jérôme Cherré (CGT) détaille leurs revendications à Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien. | OUEST-FRANCE
Le climax de cette matinée pas comme les autres a été atteint quand les salariés de la Ville de Nantes et de la Métropole, réclamant une hausse des salaires, ont forcé l’entrée de la cité des congrès, malgré les agents de sécurité. Il était environ 11 h 40, ce vendredi 20 mai, et les manifestants, mécontents de ce qu’avait obtenu la délégation syndicale CGT-Unsa-FO-CFTC reçue un peu plus tôt à la mairie – c’est-à-dire rien, selon eux – voulaient se faire entendre auprès des élus. « Ils sont où ? », criaient certains, quand d’autres promettaient : « On arrive, Jojo ! » (Johanna Rolland, maire et présidente de la Métropole).
Ils les ont cherchés, sous les yeux éberlués des participants à un salon de vétérinaires, dans le grand hall. Deux ou trois vigiles ont alors tenté de les rouler dans la farine en les dirigeant vers les locaux de la Métropole, en face. Mais après un dédale d’escaliers et de couloirs, les manifestants ont fini par les trouver. Surpris en plein bureau métropolitain, les vingt-quatre maires, avec les élus de l’agglo nantaise, sont partis, telle une volée de moineaux.
« On veut du pognon ! »
Face aux dizaines d’agents de la Ville et de la Métropole remontés comme des pendules, un seul est resté : Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire
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