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La France n'a pas besoin de "Prince Président !
Les chiffres sont les chiffres :
Emmanuel Macron :a été élu au second tour des dernières présidentielles avec 18 768 639 voix, sur 48 752 339 électeurs inscrits
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30 millions d'électeurs n'ont pas voté pour lui.
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Et nombreux sont ceux qui, ayant mis un bulletin de vote en faveur de Macron, - des millions - ont fait ce choix pour "barrer la route à Marine Le Pen"., sans pourtant soutenir la personnalité et la politique du président de la République.
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Ces électeurs ont cru éliminer à leurs yeux le danger principal, la candidate du Rassemblement National, tombant ainsi dans le piège tendu par Emmanuel Macron.
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Celui-ci pour poursuivre impunément sa politique de régression sociale en faveur des ultra-riches, et au détriment des masses populaires, se prévaut de son élection à l'Elysée pour obtenir une large majorité législative grâce à un système électoral le plus antidémocratique d'Europe.
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Mais cette stratégie menée par l'ancien banquier de chez Rothschild, adoubé par la caste de la finance mondialisée, qui croyait l'affaire bouclée, doit faire face à une coalition des gauches, que les oracles politiques pensait hors de portée. L'Union Populaire, la fameuse NUPES. Selon les sondages, cette alliance menacerait la victoire totale de Macron et de ses petits soldats de plomb, regroupés sous la bannière unique ENSEMBLE, "Majorité présidentielle", et ne laisserait à celle-ci qu'une majorité relative..
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Cette perspective changerait le rapport de force à l'Assemblée Nationale. Emmanuel Macron n'ayant plus une majorité automatique, serait en permanence contraint de négocier avec les autres groupes parlementaires, créant un débat public, face à l'opinion des Français. Ceux-ci pourraient alors peser dans la bataille politique. Le Prince-Président n'aurait plus les mains libres, comme lors de son premier quinquennat.
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Cette éventualité fait peur aux macronistes et à leurs sponsors du CAC 40.
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Car, il faut la savoir, Emmanuel Macron a l'intention de poursuivre, dès les prochaines semaines, et d'accentuer sa politique anti-populaire, en comptant, comme lors des cinq dernières années,, disposer d'une Assemblée à ses ordres pour "faire passer" ses nors projets sans douleur.
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En votant les deux prochains dimanches pour la NUPES et ses candidats, quel que soient vos sentiments sur les partis de la gauche, faites en sorte de mettre en minorité Macron et ses plays mobiles, en créant les meilleures conditions d'une explosion sociale dans les prochaines semaines, soutenue cette fois par des centaines de députés NUNES à l'Assemblée Nationale.
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Chacun l'a compris : l'abstention, c'est un piège à Macron.
JEAN LEVY