Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Photo libre de droit de Lingots Dor Dans Le Chariot De Supermarché banque d'images  et plus d'images libres de droit de Lingot d'or - Lingot d'or, Acheter,  Activité bancaire - iStock

Chariot d'un patron au supermarché de l'or

Faut il imposer des prix plafonds au profit de la ménagère, pour que celle-ci puisse remplir son panier ? Et faire en sorte de ne pas être contrainte de pousser jusqu'au restaurant du  coeur afin que sa famille puisse joindre, en fin de mois, les deux bouts?

Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie ( de marché), est hostile à cette mesure : elle pénaliserait les gros industriels, qui ne veulent en aucune façon restreindre leurs "marges", en français, leur profit. Car, Le Maire est leur homme et ne s'en cache pas.

Le ministre va plus loin : il propose d'informer le consommateur de la liste des supermarchés qui proposent les articles les moins chers...

Une publicité  de plus, à trouver dans votre boite à lettres, mais cette fois officielle, tricolorisée, dont le gouvernement fait lui-même la promotion.

Mais de baisser les marges, pas question : ministres et patrons ne veulent pas  d'une "économie "administrée", à l'époque du libre marché.

Car tout est là : Macron et ses ministres, des syndicats ouvriers ils se fichent. Ils occupent les ministères pour régler nos affaires aux souhaits des actionnaires. 

Pour ceux-ci, c'est  fiesta tous les jours. Et si contents de leurs résultats, ils s'en flattent sans vergogne, diffusent leurs bilans, leurs chiffre d'affaire et les profits qui montent, montent come la marée, laissant , chaque jours sur la plage autant de profits que la mer de galets, mais ceux-là sont d'or.

Macron et Le Maire se félicitent de ces bilans, qu'ils consolident par leurs lois au profit des grandes fortunes et des milliardaires, dont de leurs intérêts, ils sont dépositaires.

Et de faire payer chers les ânes de la fable :

La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.

Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !

Mais que  Macron, Le Maire et leur bande de milliardaires se souviennent du fameux "coup de pied de l'âne" des millions de victimes de leur politique qui poursuivent leurs manifestations  et leurs grèves pour que des prés privés, ils mangent la production.

JEAN LEVY

 

Article publié

le lundi 13 mars 2023

sur

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :