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Macron sur la pelouse...Vaut mieux Qatar que jamais
Cet article est commencé avant l'heure fatidique de la Coupe de France où 78.000 personnes sont attendues, dont les supporters des clubs de Toulouse et de Nantes, les deux finalistes.
Au fil des heures, et jusqu'au match, nous commenterons les informations au fur et à mesure que celles-ci nous parviendront.
Mais l'événement sportif, l'immense foule qu'il draine, ne pouvaient laisser indifférente la CGT, à la pointe du combat pour le retrait global de la loi sur les retraites. Celle-ci comptait distribuer cartons rouges et sifflets sensés accueillir Emmanuel Macron.
Le Président, ces jours derniers, cherchait à rétablir les contacts avec la population sans, toutes fois, que ses sensibles oreilles soient perturbées par le son des casseroles. Son choix s'est donc porté donc sur une localité, où il était censé ne pas aller, et là, forcément, il pouvait sans bruit, parler avec quelques badauds surpris...Ce qui a conduit Emmanuel Macron de se vanter de pouvoir dialoguer partout, et au calme, avec les Français.
La CGT l'a pris au mot : "Testons vos propos au Stade de France, face au peuple grandeur nature. Nous pourrons alors constater s'ils utilisent, ou non, les milliers de sifflets et de cartons rouges que nous aurons distribués".
Le Président interdi hostile à sa personnet toute manifestation
Mais l'hôte provisoire de l'Elysée ne l'entend pas de cette oreille. Il charge son préfet d'interdire ce face à face coloré et bruyant, et pourtant sans danger pour le Président.
"Défense absolue de distribuer hors du stade de tels instruments". Et d'interdire toute manifestation, jugée par avance, dangereuse pour le moral d'Emmanuel Macron...Ah ! Si déjà, il pouvait interdire les sondages !
On apprend, vers 16 heures, que contrairement aux traditions, le Président ne saluera pas, avant le match, les équipes sur la pelouse., mais à l'abri du public . Peut-être dans les vestiaires...
Macron désavoué par la Justice
Il est 17 heures, on apprend que le Tribunal Administratif, saisi par la CGT, a cassé la décision prise par le préfet de police, sur ordre du pouvoir, d'interdire la distribution des sifflets et des "cartons rouges" à la foule entrant au stade.
Celle-ci peut donc se poursuivre avec succès.
Le bruit et la fureur
21 heures, le match commence.
Et juste à l'heure annoncée, après 49 minutes et 3 secondes de jeu, la symphonie des sifflets a concurrencé l'ambiance survoltée des supporters des deux équipes.
Et Macron, de sa tribune, n'a pas dû apprécier le bruit et la fureur de ce peuple rassemblé. En attendant le 1er mai...
JEAN LEVY
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