Pour combattre la "violence populaire",
le roi fait appel aux Gardes suisses et au Royal allemand
Ces jours derniers,
Un délégué syndical CGT de l'entreprise Vertbaudet, à Marquette-lez-Lille (Nord), victime d'une agression punitive de policiers en civil.
L'homme a été "copieusement gazé" et "frappé" mardi soir devant son domicile par des policiers en civil, rapporte le syndicat.
Mobilisés depuis le 20 mars, les salariés de l'entreprise de textile Vertbaudet militent pour des hausses de salaires significatives et multiplient les actions pour faire plier leur direction.
Mardi,16 mai, la préfecture du Nord avait sommé les forces de l'ordre d'évacuer les grévistes qui bloquaient l'accès de l'entrepôt. La veille, deux personnes avaient été interpellées pour outrage à agent et entrave à la circulation.
Ainsi, avec la complicité implicite de l'Etat, l'appareil policier utilise des méthodes de "barbouzes" pour contrer l'action syndicale et l'activité de ses militants.
Une enquête est ouverte.
Pour contrer le "mauvais effet" de l'usage de telles pratiques, les médias aux ordres tentent de noyer le poisson. BFMTV met en parallèle la prise à partie du petit neveu de Brigitte Macron, née Trogneux. Or, il s'agit là d'une altercation entre des manifestants, ayant déposé deux poubelles devant la chocolaterie de ce monsieur, qui aurait vivement réagi, d'où les coups échangés. Sans attendre les conclusions de l'enquête, les citoyens opposants sont incarcérés sans autre forme de procès.
Que y a-t-il a voir entre ces deux violences ?
D'un côté, un délégué syndical est pris pour cible par les autorités.
D'un autre, c'est un membre de la "famille du roi", dont la boutique est visée par des citoyens. Quant à la violence qui monte dans le pays, ne serait-il pas la politique que mène le Président à l'égard des Français, le principal grief des Français face à Macron ?
Sa façon de gouverner contre la population, à propos des retraites, et de l'inflation, homologuer une loi, que les députés n'ont pas votée, faire toujours plus de cadeaux fiscaux aux actionnaires, et s'engouffrer sur le chemin de la guerre, sans mandat de la représentation nationale.
Certes, de leur côté, rétorquent les fidèles du Président, la violence de nos jours en politique, ce sont ceux qui ont Robespierre à la bouche, et fustigent les aristos, glorifient la Grande Révolution et dénoncent "le boulanger, la boulangère et le petit mitron", Evocation que prend pour lui Macron !
A quand la suppression de la Fête Nationale, le 14 juillet ?
Car la prise de la Bastille n'était-t-elle un acte de violence en soi contre le Roi ?
JEAN LEVY
Articles publié
vendredi 19 mai 202
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