Et si le temps des illusionnistes était révolu ?
Après la divulgation des sondages calamiteux pour le pouvoir en place, visant la personne d'Emmanuel Macron en particulier, le tout un chacun se pose la question : comment sortir de la crise politique dans laquelle notre pays est plongé ?
Le Président ne bénéficie plus de majorité à l'Assemblée Nationale. Fini le temps béni où dans sa précédente mandature, il possédait une armée de godillots à ses ordres.
Et, surtout, depuis quatre longs mois, alors qu'il ne s'y attendait pas, Macron a dû faire face à un mouvement social d'une intensité et d'une longévité qui fera date dans notre histoire sociale : les salariés, dans leur diversité, ont refusé de céder deux années de plus de leur vie au dieu Capital.
Et, dans un bruit de casseroles, la colère n'est pas retombée
Comment dans ces conditions gouverner encore quatre longues années ?
Macron et son clan, le monde des affaires et des financiers, veulent faire payer à la population, et aux plus pauvres en particulier, le prix de la crise à coup d'inflation et de privations.
Est-ce le moyen de calmer la colère populaire ?
Et les journalistes d'échafauder des combinaisons, qui s'apparentent au jeu de bonneteau. Un coup, tu ne gagnes pas, un coup tu perds. Le but est de poursuivre avec d'autres moyens, la même politique : celle qui réjouit la finance, celle qui pioche dans les poches des salariés et des retraités pour gonfler toujours plus les dividendes des sociétés.
Avec Macron, calfeutré à l'Elysée, la violence s'accélère. Les BRAV de la politique, à coup de matraque et de décrets, imposent toujours plus de misère.
Gare au sursaut salutaire d'un peuple en détresse !
Mais il est des potions moins amères pour un clan aux abois.
Trouver l'homme, bien bonhomme et sympa à la fois, qui ferait la même politique, cachée sous un masque rieur aux électeurs ? Sans en faire un fromage, un Hollande de service qui déclarerait la guerre aux sacrifices...
Ou alors, pourquoi pas, une Meloni française, décriée hier encore pour sa droite extrême, un "Hitler en jupon", disait-on, du moment que demain, elle fasse allégeance à la déesse Europe et au dieu dollar, en communion avec la réaction ?
Allons-nous accepter que tout change pour ne rien change ?
JEAN LEVY
Article publié
dimanche 7 mai 2023
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