Julian Assange maintenu totalement isolé dans une prison de Londres depuis des années
L'ambassadrice américaine en Australie, Caroline Kennedy, laisse entendre que Julian Assange pourrait retourner dans son pays natal, s'il accepte de plaider coupable !
MAIS DE QUEL CRIME ASSANGE EST-IL ACCUSE ?
Celui d'avoir divulgué un crime de guerre commis par l'US Army :
Tout commence le 27 juillet 2010. Le site Internet WikiLeaks publie 90 000 documents estampillés secret défense qui mettent en cause les forces américaines en Afghanistan et en Irak. Derrière le mystérieux site, un homme, Julian Assange…
L’ambassadrice US en Australiea estimé, le 14 août dernier, que le fondateur de WikiLeaks Julian Assange pourrait regagner sa patrie en échange d’une reconnaissance de culpabilité !
Mais qui est coupable dans cette affaire ?
Voyons celle-ci.
Julian Assange évoque ici l'un des documents décrivant un acte daté du 9 août 2006 en Afghanistan, "d'après ce document, un avion cargo (…) a survolé la zone pendant trois heures et a tué 62 personnes. Nous, nous en avons compté 80 et il y a toujours une centaine de morts non expliquée. Et il y a beaucoup de dossiers comme celui-là" conclut-il.
Il évoque alors une "sale guerre" et déclare devant la presse que "c'est à une cour de décider s'il s'agit d'un crime de guerre".
Les Américains n'ont jamais démenti l'information, celle-ci étant confirmée par une vidéo. Ils en veulent à Assange de l'avoir divulguée, pas d'avoir commis ce crime. Julian Assange pourrait donc, si on en croit l'information, rentrer en Australie s’il reconnaît sa culpabilité dans le cadre d’un accord de plaidoyer avec la justice américaine, a déclaré l’ambassadrice des États-Unis à Canberra.
Donc, pour Washington, le crime n'est pas de massacrer des civils innocents, c'est de le faire savoir au monde entier, le crime, ce n'est pas le sang versé, c'est de le divulguer ! Pensez à l'honneur des Etats-Unis, eux les donneurs de leçons à tous les peuples de la terre.
De son côté, le Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé que son gouvernement continuerait à lutter pour obtenir la libération du fondateur de WikiLeaks. «Nous restons très fermes sur notre position et nos déclarations au gouvernement américain, et nous continuerons à le faire», a-t-il indiqué, cité par des médias.
L'oncle Sam, lui à pour l'instant, tranché : pour Assange, s'il est extradé aux USA, la prison à perpétuité, dans une prison de haute sécurité.
«Assange est accusé de comportement criminel très grave aux États-Unis en rapport avec son rôle présumé dans l’une des plus grandes compromissions d’informations classifiées dans l’histoire de notre pays», a déclaré Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain.
A moins qu'un mouvement populaire sauve Julian Assange, non par générosité, mais par honnêteté avec la vérité.
JEAN LEVY
NB : Julian Assange est depuis de longues années emprisonné à Londres, totalement isolé dans une cellule, la Grande Bretagne ayant accepté de le retenir captif en attendant le verdict de la justice britannique statuant sur une éventuelle extradition vers les Etats-Unis, se faisant ainsi les laquais serviles des autorités de ce pays.
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