La population appuie au Niger le putsch militaire
Si on en croit les médias français, canards laquais des intérêts coloniaux, et parmi eux "Le Monde", une intervention militaire est prévue à partir de ce dimanche, contre l'Etat du Niger par les Etats fantoches groupés dans la CEDEAO, et peut-être directement soutenus par les 1500 soldats français présents sur place. pour soit disant lutter contre les bandes dites "djihadistes" , qui sèment la terreur dans le pays et dans les autres pays du Sahel, le Mali et le Burkina Faso.
Notons que ces exactions se sont multipliées, ces années passées, malgré la présence militaire française...
Ces autorités, Macron en tête, veulent remettre en place le président fantoche placé à la tête du Niger, et écarté du pouvoir par le putsch militaire du 28 juillet dernier,
Le général putschiste Abdourahmane Tchiani, et d'autres commandants de l'armée, à Niamey au Niger, le 28 juillet 2023
Anadolu Agency via AFP
Notons que le président déchu, Mohamed Bazoum, l'homme des Français, est retenu dans son son palais, et qu'il peut d'entretenir librement , y compris avec le président français !
La France, dont les contingents militaires ont déjà du quitter le Mali, et devraient le faire au Burkina Faso, s'accroche au Niger, afin de poursuivre l'exploitation de ses matières premières, aux mains des intérêts privés français.
De là, l'ultimatum, expirant ce dimanche des Etats de la CEDEAO, l'organisation mise en place par la France pour contrôler l'économie des Etats de l'ex-Afrique occidentale, et le maintien de la domination de l'ancienne puissance colonisatrice.
Sommes nous donc à la veille d'une nouvelle guerre coloniale en Afrique, orchestrée par la France ?
Et peut-être avec la participation de nos militaires ?
Quand on sait la solidarité affichée par Bamako et Ouagadougou, y compris militaire, et le soutien de masse des populations du Niger, du Mali et du Burkina Faso, la France va-t-elle déclencher une guerre en Afrique pour perpétuer sa domination économique ?
Ce qu'il faut savoir
On peut s'étonner du silence des organisations qui se réclament de la gauche - le PCF et la France Insoumise -dont les élus, députés et sénateurs, n'ont même pas saisi les chambres du Parlement pour contrer la menace d'un conflit armé en Afrique du fait de l'Elysée et des grandes sociétés privées.
Pas la moindre appel à manifester notre solidarité avec les peuples africains menacés et contre le colonialisme...
JEAN LEVY