Les patrons poussent des cris de putois dès qu'ils entendent les salariés réclamer une retraite décente qui leur permettent de vivre, après 37,5 années de cotisation. Laurence Parisot léve les bras au ciel, face aux grèves dans les transports et dénonce "leur coût incalculable". La présidente du Medef, par contre, n'a pas commenté le scandale de l'argent de la médecine du Tavail phagocité par les responsables de son syndicat, alimentant par ce biais les structures régionales du Medef.
Un véritable détournement de fonds !
Laurence Parisot jette d'autre part un voile pudique sur le montant des retraites que s'octroient les PDG et autres présidents de Directoire des plus grosses entreprises françaises.
Quelques exemples parmi beaucoup d'autres :
Noël FORGEARD, l'ancien PDG d'EADS, licencié en 2007, touche 1,1 million d'euros de pension annuelle ( à laquelle s'est ajouté une "indemnité de départ" (de licenciement devrait-on dire), de 8,6millions d'euros,
Jean-Martin FOLZ, ex-PDG de PSA, après 10 ans à la tête de l'entreprise, une retraite de 800.000 euros,
Lindsay OWEN-JONES, ex-PDG d'OREAL, 3,4 millions d'euros par an,
Antoine ZACHARIAS, ex-PDG de VINCI, 2,1 millions, plus une indemnité de départ de 12,8 millions en 2006.
Certains patrons à la retraite ne touchent QUE quelques centaines de milliers d'euros par an...Les pauvres !
Claude BEBEAR ne perçoit QUE 433.766 euros, mais rassurons-nous, il possède 2,6 millions d'action de son ex (?) multinationale, AXA.
Pour leur part, Martin BOUYGUES, Arnaud LAGARDERE, Daniel BOUTON peuvent compter, lorsqu'ils quitterons leur entreprise, sur des pensions représentant 100 fois le Smic.
A méditer par des millions de retraités du privé comme du public.