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L'histoire se répête. Les "élites"  françaises, lors de chaque crise nationale, ont toujours choisi le camp de l'étranger, contre le peuple. 
Hier, encore, à Versailles, sur les 893 députés et sénateurs présents,
560 d'entre eux, ont  voté OUI aux modifications à apporter à notre constitution, condition indispensable pour ratifier le traité de Lisbonne. Parmi ces adeptes frénétiques de la construction européenne, on compte 32 élus socialistes
152 parlementaires se sont abstenus, dont 143 socialistes. En choisisssant cette option, ceux-ci ont voulu finasser : en s'abstenant, ils permettaient ainsi d'écarter la possibilité de rassembler les 2/5 des voix contre la ratification. En fait, ils tentaient de donner le change en simulant une opposition de façade, sachant bien que leur vote rejoignait celui de leurs collègues "oui-ouistes". 
Enfin, sur les 181 parlementaires qui ont voté clairement NON, seuls 121 appartiennent aux groupes socialistes, qui compent, au total, 296 membres. L'ensemble des élus comunistes, soit 44 députés et sénateurs, ont voté négativement. 
S'ajoutent, également quelques élus de droite.
Seuls 20% des soit-disants "représentants du peuple
", se sont prononcés pour un référendum.
 
En gros, 80% des députés et des sénateurs ont délibérément participé à un coup de force, en permettant d'écarter la voie référendaire. Ils ont trahi leur mission de défendre la souveraineté populaire dont ils sont issus.Ils ont fait fi du vote à  55% des citoyens qui, le 29 mai 2005,  se sont déjà prononcés contre le projet de constitution européenne, dont le traité de Lisbonne, n'est que le 'copier-coller'

Cette semaine, tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat, les élus vont confirmer leur vote versaillais, en se prononçant clairement POUR ou CONTRE ce  texte. 
Ce scrutin  est grave. Aucune ambiguÏté, aucune finasserie n'est possible. Il faudra choisir entre le verdict du peuple français de 2005, et l'oukase européen de Lisbonne.  
Chaque électeur pourra vérifier, nom par nom, ceux des élus qui seront restés fidèles au choix librement exprimé par la majorité du peuple, et ceux qui bafoueront ce choix.

Ainsi, à chaque tournant de notre histoire, à l'heure des décisions, les nantis, et les hommes politiques qui ont peur du peuple, choisissent le camp de l'étranger contre la nation. 
C'est ainsi, qu'en 1792, les nobles et les privilégiés se sont rangés derrière le duc de Brunswick et l'Europe monarchique coalisée contre les patriotes.De même, en 1871, la bourgeisie a fait alliance avec le chancelier prussien Bismarck, contre les Communards. En 1940, jouant le sort de la France au casino de Vichy, les parlementaires, dans leur immense majorité, ont rejpont  Pétain allié du chancelier  du Reich, Adolf Hitler, contre la République. Ils ne furent que 80 élus à sauver l'honneur, dont seulement 29 députés socialistes sur 122  présents, les communistes étant déjà hors-la-loi. 
Enfin, en 2005, 90% des élus s'étaient prononcés pour le projet de constitution...

Face à ces trahisons de l'intérêt national, le peuple a répliqué victorieusement en 1792, au Moulin de  Valmy,  en instituant la République. Il fut fusillé au Mur des Fédérés, par monsieur Thiers, allié des Prussiens, sans être vaincu*. Il sut s'unir  dans la Résistance, et chasser l'occupant. Le peuple, toujours lui,  le 29 mai 2005, vota
pour la souveraineté et l'indépendance. 

En 2008, nos élus sauront-ils en tirer la leçon ?

*"Ca n'empêche pas, Nicolas, que la Commune n'est pas morte !"

Tag(s) : #Europe
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