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L'offensive du pouvoir, relais des objectifs du Capital,  est générale contre toutes les conquêtes ouvriéres, acquises par la lutte depuis un siècle.
Chaque jour, des mesures sont prises ou envisagées, visent le pouvoir d'achat (ne parle-t-on pas, dans les sphères patronales, d'un Smic trop élévé ?), les privés d'emploi, culpabilisés d'être sans travail, qui devront accepter un job, payé 30% inférieur à leur dernier salaire, sous peine de voir supprimées leurs allocations, les "travailleurs pauvres" (comme s'il y avait des salariés "riches" !), parfois souvent sans logement, et parfois sans papier, quand ils sont immigrés.
La santé est mise en danger : ils sont des millions à n'avoir plus les moyens de se soigner. Les "franchises", aux frais des patients, sont étendues. On parle, en outre, de supprimer 235 hôpitaux de proximité en France, éloignant le malade des lieux de soins. Les assurances privées sont aux aguets pour se substituer à la Sécurité sociale, démantelée.
Que va-il-rester du régime de retraites par répartition ? Il faudra travailler plus longtemps, 41,42, 43 ans, pour bénéficier de pensions réduites.
L'école républicaine est mise à mal : coupe sombre chez les profs', horaires réduits, contraction  de quatre à trois années des études pour le bac professionnel, subventions publiques illégales pour l'enseignement privé catholique en vue d'ouvrir des classes en banlieue populaire, privatisation rampante des Universités.
Les familles sont dans le collimateur. Les allocations familiales seront réduites. Les billets SNCF réduits
sont menacés.
Le Code du travail est vidé de sa substance : aux conventions  collectives, qui garantissaient des droits, seront substitués des contrats individuels entre le patron et chaque salarié, avec une période probatoire allongée, le licenciement déguisé.

Tous les salariés, ouvriers, employés, cadres, les privés d'emploi, les retraités, les Français comme les immigrés, sont la cible de cette politique de contre-révolution sociale.
C'est donc "tous ensemble" qu'il faut réagir. C'est "tous ensemble" qu'il faut manifester notre colère, et notre volonté de faire échec à Sarkozy, à son gouvernement, au Medef et à ses médias.
Mais cette politique néfaste n'est pas seulement "française". Elle résulte de l'application des différents traités européens signés, des orientations communes prises par les 27 gouvernements de l'Union européenne, et relayées par la Commission de Bruxelles.

Le Premier mai 2008 nous en offre l'occasion.

Il faut faire de cette journée de lutte internationale, une manifestation massive et unitaire de l'ensemble des travailleurs pour qu'ils expriment leur profonde colère et leur volonté de mettre un terme à la politique du Capital.

Faisons en sorte que cette manifestation enclanche, par sa puissance, un développement rapide des luttes et des démonstrations populaires.

Tag(s) : #Social
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