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EN GUISE DE LEVER DE RIDEAU..
par Jean LEVY.
Chers lecteurs,
comme promis, "canempechepasnicolas" ouvre à nouveau le rideau. Le spectacle de l'actualité va recommencer.
Mais avant, il faut remercier tous nos amis qui, malgré "un écran noir" de cinq jours, sont restés fidèles à notre blog.
Jugez-en
Le nombre des lecteurs a oscillé entre 410 et 321 lecteurs !
N'est-ce pas un véritable miracle ?
Ou plutôt une confiance qui nous réchauffe le coeur.
Elle est pour nous une exigence accrue de qualité et de diversité de nos informations et de nos commentaires.
La lutte, notre lutte, continue.
Elle doit même se renforcer face à nos ennemis qui, quotidiennement, martyrisent les peuples pour satisfaire leur soif toujours plus grande de profits.
Mais il faut d'abord célébrer la mémoire de ceux qui ont, au prix de leur vie, défendu à la fois l'indépendance de la France et la liberté de son peuple, face à l'esclavage dans une Europe allemande, bâtie pour durer mille ans.
C'est donc par un hommage aux "27 de Châteaubriant", 27 militants communistes et syndicalistes, fusillés par l'Occupant nazi, il y a 70 ans, la Marseillaise et l'Internationale aux lèvres. Symbole : ils avaient été choisis, nom par nom, par le ministre de l'Intérieur de Pétain, Pierre Pucheu, représentant d'un patronat avide de revanche sur juin 1936 et les conquêtes sociales du Front populaire, un patronat - déjà - acquis à une construction européenne et déjà pilotée par l'Allemagne.
Nous voulons aussi rappeler cette page noire de notre histoire : le massacre de centaines d'Algériens le 17 octobre 1961, en plein Paris, qui manifestaient, désarmés, pour défendre leur dignité. Ils ont été assassinés par une police raciste dressée par un pouvoir, en guerre contre le peuple algérien.
Cette année, et pour la première fois, des centaines et des centaines de Français et d'Algériens, fraternellement mêlés, sans esprit "communautaire", ont demandé justice pour leurs frères disparus.
"canempechepasnicolas" était présent, appréciant cette fraternité, gage de futurs communs combats communs.
Et maintenant au travail !