De 3.000 à 4.000 personnes, selon les estimations de la police et des organisateurs, ont manifesté mardi soir à Toulouse pour la défense du service public d'éducation.
Les manifestants, partis en différents cortèges de plusieurs quartiers de la ville pour "une descente aux flambeaux, pour l'école", se sont rassemblés peu après 20h30 sur la place du Capitole, a constaté un journaliste de l'AFP.
Munis pour certains de flambeaux, de lampions ou de feux de bengale, les manifestants, dont de nombreux parents d'élèves accompagnés de leurs enfants, portaient des banderoles proclamant notamment "Ecole publique en danger, parents en colère", "Pour la défense du service public d'éducation" et "Liquidation totale de l'éducation nationale".
Ils ont notamment scandé "Dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées, qui sème la galère récolte la colère", "Darcos démission" et "C'est Sarko qu'il faut virer", au son de tambourins et de tambours accompagnant les défilés.
"Il faut éclairer la lanterne de ce ministre de l'Education sourd et aveugle qui n'entend et ne voit toujours pas, malgré les grèves et les écoles occupées", a déclaré à l'AFP Laurent Cadreils, du syndicat SNUipp-FSU.
"Ce gouvernement fait la sourde oreille, mais nous sommes déterminés à poursuivre la mobilisation", a-t-il ajouté.
Selon les organisateurs, des enseignants et parents d'élèves venus de 102 écoles toulousaines ont participé à cette "retraite aux flambeaux" pour la défense de l'école.
La FCPE et le SNUipp-FSU ont appelé à de nouvelles actions vendredi, demandant aux enseignants et aux parents d'élèves de manifester leur attachement à l'école en "s'attachant" physiquement aux établissements scolaires à l'aide de chaînes ou de rubans adhésifs.