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Les amateurs des albums de Tintin considèrent leur héro et son chien Milou comme un couple qu'il serait inconcevable d'imaginer l'un sans l'autre. Comme la fièvre est liée à la maladie. Ou la crise au capitalisme.
Or, le Medef et le pouvoir sarkozien, son fondé de pouvoir,  mettent en avant "la crise", identifiée comme une catastrophe indépendante de la volonté humaine, pour justifier leur politique de contre-révolution sociale. Laurence Parisot et Nicolas Sarkozy veulent à tous prix dissocier la société capitaliste de la crise qu'elle a engendrée naturellement
Pourtant, il n'est nul besoin d'être un économiste distingué pour comprendre que le système lui-même est à l'origine de ses disfonctionnements actuels. La propagande officielle, au contraire, voudrait faire croire qu'un "trader", nommé Kerviel, et d'autres de son espèce, sont responsables de l'effondrement des marchés, que la France et l'Europe ont attrapé la maladie, venue des USA, du fait des "subprimes" américains et des créances "pourries". Celles-ci, tels des virus, auraient pénétré les banques de l'hexagone, à l'inssu de leurs dirigeants.  Politiques et financiers "découvrent" avec effroi l'existence zones de "non-droit", en dehors des "quartiers sensibles" :  les "paradis fiscaux". Jamais, au grand jamais, les banquiers et les grands patrons, n'avaient entendu parler de ces lieux de perdition, hors-la-loi, par où les échanges mondiaux s'effectuent. 
Les crocodiles ignoraient les Caïmans !
Aujourd'hui, comme hier, les salles de marché des établissements de crédit et des grandes entreprises industrielles  ont comme activité essentielle la spéculation. Celle-ci est devenue le moteur de l'économie capitaliste. Il faut réaliser au plus vite les profits les plus élevés
On spécule à grande échelle, sur les monnaies, les devises, les matières premières, L'économie s'est ainsi exposée aux alléas du marché international
.
Et nos grands patrons, nos gouvernants "découvrent" maintenant  la "crise", comme si celle-ci tombait du ciel ...
Et de dénoncer "ces pelés, ces galeux d'où venait tut le mal", quelques trafiquants malhonnêtes.  Comme dans la fable de Jean de La Fontaine, "Les animaux malades de la peste", il faut trouver des coupables...
Aussi, promis, juré, nos gouvernements, ceux de l'Union européenne, vont faire "le ménage". Ils vont "moraliser le capitalisme" et faire la chasse aux paradis fiscaux. 
On imagine  les caïds de la maffia réunis en "coppola", afin de "moraliser" leur organisation...
Et ce sont, bien sûr, les pauvres, les humbles, qui sont mis à contibution ! 
Ils doivent, par la perte d'emploi, la baisse du pouvoir d'achat, accepter des sacrifices, au nom de la "crise".
"Il faut se serrer les coudes !" nous explique-t-on, et courber la tête sous l'averse. Mais que faisaient-ils "aux beaux jours", nos donneurs de leçons ?
La bande du CAC 40 annonce, malgré le déluge, 80 milliards d'euros de profits en 2008. Les grandes entreprises, les banques annoncent des bénéfices en "baisse", mais, au total,  des milliards d'euros en plus quand même, qui s'ajoutent aux centaines d'autres milliards amassés au cours des décennies précédentes
De surcroit,  ils appellent l'Etat à l'aide ! Celui-ci leur verse, sans compter, des dizaines de milliards supplémentaires, alors que pour la population, les salariés, les chômeurs, les retraités, "les caisses sont vides "...
Mais les actionnaires, eux, continuent de toucher leurs dividendes !

La comédie a assez duré.
Le capitalisme porte en lui la crise, comme la nuée porte l'orage.
C'est donc au capitalisme  qu'il faut s'en prendre pour en finir avec la crise .

Tag(s) : #Lutte de Classe
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