COMBATTRE LE REVISIONNISME HISTORIQUE !
MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti.
Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré :
"Nous n'oublierons jamais que c'est l'Union Soviétique qui a apporté une contribution décisive à la fin de la Deuxième guerre mondiale, que c'est justement notre peuple qui a anéanti le nazisme et a déterminé les destinées du monde entier, en payant un prix extrêmement élevé"; a souligné le président.
"Nous chérirons cette vérité sur la guerre et nous la défendrons toujours", a déclaré M.Medvedev
Cet hommage mérité à l’Armée rouge et aux sacrifices consentis par l’URSS pour mettre à bas l’Allemagne nazie, ne touve aucun écho en Occident, et particulièrement en France, en ces jours anniversaires de la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Toute la classe politique, des socialistes à l’UMP, et l’ensemble des médias, pratique depuis des décennies « l’omerta » sur l’apport décisif du peuple soviétique à la victoire sur le nazisme. On cache délibérément le fait historique que notre pays n’aurait pu être libéré par les seules forces alliées, débarquées en Normandie. Celles-ci ont dû faire face à une résistance opiniâtre de la Wehrmacht pour établir une tête de pont durable et élargir celle-ci au-delà du périmètre des plages du débarquement. Deux mois et demi ont été nécessaires pour franchir les 200 kms qui séparent Caen de Paris. Or, les forces allemandes, qui faisaient face aux Alliés, ne représentaient que 20% de leur potentiel global.
80% de celui-ci tentait de résister aux Soviétiques, sur plus de 2000 kilomètres, de la Baltique à la mer Noire.
Que se serait-il passé en France, sans le front oriental ?
Les Anglo-américains auraient-ils même tenté de débarquer sur le continent ?
De cette situation, pas un mot dans les manuels scolaires.
Nos enfants apprennent que la libération de notre pays a été le fait des « Américains », à qui nous devons notre liberté.
Et toutes les autorités officielles, en masquant la part décisive prise par l’Union soviétique dans la victoire, ne manquent pas de ressasser ce mensonge par omission, lors de la célébration de chaque 8 mai et à chaque anniversaire du débarquement en Normandie. Pour bien enfoncer le clou, Nicolas Sarkozy a invité Barak Obama, aux cérémonies du 6 juin prochain.
Il s’agit, en l’occurrence, d’une attitude négationniste de l’histoire, tant reprochée à ceux qui nient l’atroce réalité des camps de la mort nazis.
Mais cette version, revue et corrigée de l’histoire, par « l’élite » qui nous gouverne, ne constitue que l’écume du révisionnisme officiel.
- Qui connaît la collaboration économique permanente entre le capital américain (et français), dans la machine de guerre hitlérienne, qui s’est poursuivie, via les banques suisses, tout au long du conflit, jusqu’en 1944 ?
- Qui sait les intérêts US engagés dans les grandes entreprises allemandes, tel l’IG Farben, le géant de l’industrie chimique, dont le siège n’a jamais été bombardé, devenu, en 1945, le GQG américain en Europe ?
- Qui est au courant des tentatives de renversement d’alliance, fin 44, début 45, initiées par Allan Dulles, le patron des services secrets US (future CIA), en vue de coopérer militairement avec l’armée allemande contre l’Union soviétique ? Cette offre a été acceptée par le maréchal Kesselring, commandant des forces nazies en Italie, et le chef SS de ce secteur, un des adjoints de Himmler.
Mais Hitler a refusé cette nouvelle et sainte alliance « contre le bolchevisme ».
Que se serait-il passé, si le Führer avait accepté l’offre ?
Tous ces faits sont passés sous silence.
Le peuple de France n’a pas le droit de savoir.
La vérité historique contrarie la stratégie et les objectifs du Capital dominant.
On apprend ainsi, dès l’école, que les deux guerres mondiales, celle de 14-18 comme celle de 39-45, ne sont qu’un accident de l’histoire, une sorte de « guerre civile européenne », et que seule « la construction de l’Union européenne » permet aux peuples de notre continent de vivre en paix.
Car l’objectif est là : construire un nouvel Empire, bien sûr dominé par le Capital, essentiellement allemand, destiné à vivre mille ans.
Telle était déjà la perspective mise en scène par un certain Adolf Hitler…