Canaille le Rouge
Pour Trichet et ses complices politiques et financiers, on connait la
recette : plus de sacrifices pour les peuples pour limiter les pertes
pour les faillis responsable de la crise.
Raison de plus pour ne pas rien lâcher, de continuer et de travailler à
les chasser.
Hé-Hé, l'Euro est malmené-é-eh
C'est plié-é-eh
Monnaie unique
Leur pompe à fric
Avec chômage et crise à la clé
Avec détresse et acquis bradés
Avec colère et emplois cassé
Sacré Z€uro va !
La canaille fait parti de ces animaux déclarés comme préhistoriques par les symboles de la modernité quand il affirmait avec entre autre ses camarades de rouges vifs qui l'affirment toujours aujourd'hui que la mise en place de la monnaie unique verrait une envolée des prix à la consommation, un blocage des salaires au nom de l'harmonisation des conditions de concurrence, des profits aussi délétères que pharamineux pour les milieux financiers avant d'exploser devant l'accumulation des bulles spéculatives. Pas besoin d'être prix Nobel d'économie pour voir que nous aurions hélas raison.
Toutes sortes d'arguments que nous avons déployé pour faire rejeter le traité de l'UE, pour faire que le syndicalisme de lutte, malgré les blocages mis par la CES, rejette le traité. Celui-ci, forfaiture, une fois effectivement rejeté par le peuple, a été imposé à la hussardes par la droite avec la complaisance active et militante d'une lâche abstention du PS et ses satellites.
Aujourd'hui, c'est la crise profonde, brutales et sans visibilités qui s'installe dès le premier exercice de la mise en œuvre du traité de Lisbonne (qui fait office de socle pour contrer les obstacles populaires) rappelons que pour la France les signataires n'étaient pas Colbert et Charles X mais bien Jospin et Chirac mandatés par leurs élus RPR et PS respectifs.
Ce 18 novembre, ça s'agite dans la taupinière :
Pas rayonnant ce Trichet!
Zone euro : Jean-Claude Trichet fait part d'une "inquiétude profonde"
Le président de la BCE, appelle à "un changement conséquent dans la gouvernance"
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a exprimé jeudi 18 novembre une "inquiétude profonde" concernant la gouvernance économique et fiscale de la zone euro, en pleine crise de la dette irlandaise.
"J'envoie ce message, aussi solennellement aujourd'hui qu'en 2005 [lorsque le pacte de stabilité avait été révisé, NDLR] quand au nom du conseil des gouverneurs[de la BCE, NDLR] j'avais exprimé une inquiétude profonde", a déclaré M. Trichet lors de sa sixième conférence des banques centrales, à Francfort, en Allemagne.
APPEL À UN CHANGEMENT DE GOUVERNANCE
Tirant les leçons de la crise et de ses conséquences sur la zone euro, "nous avons appelé ces derniers jours et appelons encore à un changement conséquent dans la gouvernance" de l'Union européenne et plus particulièrement de la zone euro, a expliqué M. Trichet.
La BCE s'active depuis plusieurs jours avec les dirigeants européens et le FMI pour convaincre l'Irlande d'accepter une aide extérieure pour surmonter sa crise budgétaire et rassurer les marchés, dont l'inquiétude menace la stabilité de l'ensemble de la zone euro.
LES DIRIGEANTS DE L'UE INQUIETS
Deux jours avant, Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, avait également tiré la sonnette d'alarme. "Nous devons tous travailler de concert afin de permettre à la zone euro de survivre. Car, si la zone euro ne survit pas, l'Union européenne ne survivra pas non plus", avait mis en garde Rompuy. "La première année du traité de Lisbonne, [entré en vigueur en décembre 2009], a été marquée par la crise de la zone euro, c'était une période de survie et ce n'est pas encore terminé", avait encore souligné le président du Conseil européen. "Mais j'ai confiance dans le fait que nous allons surmonter cela", avait-il ajouté.
Ce sont les patrons, caciques et rentiers de l'UE qui s'affolent :
"La zone euro et l'Union européenne tout entière avec elle ne "survivront pas" si les problèmes budgétaires actuels de certains pays ne sont pas résolus", a mis en garde mardi 16 novembre le président de l'UE.
Ses déclarations interviennent à quelques heures d'une réunion des ministres des finances de la zone, sur fond d'inquiétudes quant à la situation de l'Irlande et du Portugal.