Troubles à la frontière belge,
le battlegroup « saxon » intervient
Des « troubles entre deux groupes ethniques rivaux ont éclaté », samedi, à Eksel,
petite ville du Limbourg belge, apprend-on. « La situation a commencé à dégénérer,
accompagnée de chants et de jets de projectiles. »
Un Battlegroup européen de permanence est intervenu. Une unité d’infanterie
blindée est placée en interposition entre les deux groupes. Aidés de
véhicules blindés Pandur et d’un canon à eau, ils sont arrivés à séparer les
deux groupes, et ramener le calme…
J’arrête là la description car, même si les photos sont éloquentes, dans la
situation actuelle belge, il vaut mieux tout de suite dire que c’est un scénario
purement FICTIF. Il s’agit là d’un exercice pour les 1700 soldats
néerlandais, allemands, autrichiens, finlandais et lituaniens qui
s’entraînent, du coté de la frontière belgo-néerlandaise.
Cet « EU battlegroup » (1) sera de permanence
au premier semestre 2011 dans le cadre de la force de réaction rapide
européenne.
Les paras belges et français sautent sur « Blueland », pays instable
Difficile en ce moment de faire des scénarios d’exercice en Belgique sans penser
immédiatement à la situation politique belge.
Témoin cette nouvelle carte qui sert de schéma à un nouveau scénario d’exercice
d’évacuation de ressortissants européens en danger – dit exercice NEO (comme Non-
combatant Evacuation Operation) – qui se déroule actuellement près d’Ursel (en Flandre)
et de Chièvres (Hainaut), avec des parachutistes belges et français. Les 3 Bataillon de
Parachutistes de Tielen et 2 Bataillon de Commandos de Flawinne, coté belge, et le
35e RAP régiment d’artillerie de parachutistes, basé à Tarbes, sont de la partie,
assistés de 4 Hercules C130 et d’un Transall C160.