Le pouvoir PS dans la lignée de ses prédécesseurs
CE QUE SARKOZY N’AVAIT PAS OSER FAIRE EN 2008-2009
LORS DE LA PRECEDENTE AGRESSION D’ISRAËL CONTRE LE PEUPLE DE GAZA...
HOLLANDE INTERDIT
LE DROIT DE MANIFESTER !
par Jean LEVY
Le PS au pouvoir a un long savoir faire en matière de répression.
Déjà, en mars 1940, - c’est « la drôle de guerre » - le ministre socialiste de la Justice institue la peine de mort pour les communistes, incarcérés, pourchassés, réduits à la clandestinité.
Le prétexte invoqué, c’est leur refus de condamner « le pacte germano-soviétique » signé entre Moscou et Berlin en août 39, qui permit à l’URSS de gagner deux ans avant que la Wehrmacht ne l’envahisse, délais qui permit à l’Armée rouge de résister d’abord et de vaincre l’Allemagne ensuite.
Victoire décisive pour notre propre libération.
Puis, le 10 juillet 1940, la grande majorité des députés et des sénateurs socialistes votent les pleins pouvoirs à Pétain consacrant l’assassinat de la République.
Après guerre, le Parti socialiste collabore à tous les gouvernements, (quand il ne les dirige pas lui-même, tel Guy Mollet), qui mènent une guerre coloniale de Madagascar à l’Algérie, en passant par l’Indochine.
Parallèlement, ses ministres s’illustrent dans la répression sociale à l’encontre des militants ouvriers qui défendent par la grève les conditions de vie des masses populaires. Chacun se souvient du ministre de l’Intérieur des années 1947-48, Jules Moch, créateur des CRS qu’il lâche sur les travailleurs.
Faut-il rappeler le rôle de François Mitterrand, ministre de l’intérieur, puis de la Justice du gouvernement Guy Mollet durant la guerre d’Algérie : il refusera la grâce, dans plus de 80% des cas, aux militants du FLN condamnés à mort. 45 seront guillotinés, dont le patriote communiste, Fernand Yveton, et s’opposera toujours, étant président de la République, à la réhabilitation de Maurice Audin, torturé et assassiné par l’Armée française.
François Hollande et de son gouvernement sont donc dans la lignée de ses prédécesseurs en faisant interdire à Paris une manifestation de solidarité envers le peuple palestinien occupé par Israël, Etat raciste et colonialiste, enfant chéri de l’impérialisme occidental, qui subit à nouveau l’agression de son armée à Gaza afin d’y réduire la résistance populaire.
François Hollande montre ainsi la constance du Part socialiste dans sa connivence avec les forces colonialistes –le voyage actuel du président en Françafrique confirme son style « impérial » - sa solidarité prioritaire avec l’Etat d’israël, dont contrairement au général de Gaulle, et même à Jacques Chirac, il épouse fidèlement la cause.
Qui, aujourd’hui dans ces conditions, pourrait s’entendre – y compris sur le plan électoral - avec un tel parti, de tels politiciens, qui s’identifient ainsi aux forces de guerre et de répression des mouvements populaires ?