CETTE ANNEE,
"canempechepasnicolas"
NE REDIGERA PAS DE RUBRIQUE "Poisson d'Avril"...
NOS GOUVERNANTS S'EN SONT CHARGES
LE PRESIDENT EN TÊTE ...
par Jean LEVY
Tout au long de l'an 2012, campagne électorale oblige, François Hollande et les siens ont annoncé, main sur le coeur (ou plutôt sur le portefeuille), les mesures qu'ils prendraient sans plus attendre, s'ils étaient élus, au bénéfice des catégories les plus "fragiles (comme on dit en ces milieux).
Nous ne reviendrons pas sur les propos du (futur) Président, se déclarant "ennemi de la finance", dénonçant, par ailleurs, l'accord européen Sarkozy-Merkel, qu'il ne signerait pas sans renégociation préalable.
Notre blog n'y suffirait pas.
On sait ce qu'il advint des promesses...Et les électeurs de croire qu'avec Hollande à l'Elysée, "ça serait moins pire". Ce qui laissait du champ à la publicité mensongère. Mais enfin, sans y croire tout à fait, nombre de Français espéraient, ayant touché le fond avec la marque UMP, le produit PS, d'un rose étincelant, serait plus digeste.
C'est en cela que les électeurs (enfin 51,% des 80% de votants), se sont trompés.
Car il ne s'agissait pas de promesses électorales, mais de simples "poissons d'avril" 2012.
Personne n'avait fait la rapprochement entre le mois des élections et les déclarations politiques de François Hollande et de ses futurs ministres. Ceux-ci, très étonnés de la candeur des citoyens, avaient harangué le chaland d'une manière plaisante, selon l'habitude prise chaque 1er avril, destinée à provoquer une crise... de rire.
Et loin d'eux l'idée, à l'époque, que ces poissons seraient gobés comme de la viande chevaline.
On mesure aujourd'hui les effets navrants de cette naïveté populaire, et les ravages subis par l'entreprise à la rose. Car chacun croit aujourd'hui, quand le président s'exprime, que tous ses propos relèvent du même humour, que toute promesse est un nouveau poisson.
Et même un poison qui ôte toute crédibilité au discours présidentiel.