Pour l'amour des chevaux, rien n'est trop beau.
mais c'est trop chaud ... pour les impôts
Connaissez vous l'Aga Khan ? C'est un pote au troll du mandat précédent.
Certes, camarade lectrice tu ne l'as jamais croisé avec son plateau au self à midi et toi, licencié de chez continental tu ne l'as jamais rencontré pour pointer à pôle emploi.
Mais il a un point commun avec vous lecteurs de ces p@ges, il ne supporte pas, mais vraiment pas la pression fiscale.
Imagine donc camarade, si toi tu te traines une TVA à 19.5 sur tes achats hors survie et 5.5 pour ta baguette, imagine pour lui qui dépense beaucoup plus que toi ce que cela lui fait comme douleur dans le morlingue.
Donc il faut apaiser la brûlure et l'amitié du club aidant, l'ex troll de l'Elysée savait jouer au secouriste :
Un an après son élection, l'ex président de la République écrit à l'Aga Khan pour l'informer de son «exonération d’impôts directs, de droits d’enregistrement et d’impôt de solidarité sur la fortune». Un privilège personnel qui bénéficiera également à tous les successeurs du mécène, et qui doit permettre à sa fondation «de déployer ses activités dans les meilleures conditions».
En 2007 selon Forbes qui tient ses statistiques à jour, sa fortune perso était estimée à un peu plus d'un milliards de dollards. La crise ne semble pas l'avoir contraint à faire des trous à sa ceinture.
En 19987, monsieur Khan parlait dada avec paris match:
"Il est effectivement extrêmement lourd de mener avec succès une écurie de course si elle n'est pas d'une certaine taille; les résultats ne se mesurent en effet que sur le long terme.
Un minimum de quinze ans est généralement nécessaire pour espérer obtenir un élevage convenable sans engager de trop importants investissements de lancement. De 15 juments au départ, il faut parvenir à un minimum de 40 à 45 pour pouvoir tourner, mais malheureusement les coûts de gestion ne sont guère comparables avec ce qu'ils étaient autrefois.
Désormais, cette activité ne peut être gérée que comme une entreprise: ne pas posséder assez de juments signifie forcément des probabilités de succès plus lents!
Je dois donc tourner avec une moyenne annuelle de 165 juments pour atteindre l'effectif de poulains minimums optimal, soit autour de 180 chevaux à l'entraînement sur trois générations, des 2 ans, des 3 ans et des 4 ans."
"Ma famille et Moi-même sommes restés conservateurs: nous faisons uniquement courir des chevaux nés et élevés dans nos haras."
Voila pourquoi il faut aider notre pionnier de la cravache, le toqué de la casaque.
L'homme n'est pas avare de précieux conseil :
"Lorsqu'on n'est pas fortuné et qu'on a l'ambition d'entrer dans l'univers des courses, mieux vaut se mettre à plusieurs pour acheter un cheval; le bonheur de le voir courir et gagner est aussi intense, et, quand on perd de l'argent, les déboires sont divisés."
sa petite barque pour aller taquiner le gardon sur les bord de l'oise
et pas besoin de diviser le coût du rafiot
Le petit point qui fait tache dans ce désordre, c'est qu'il voisine avec l'écurie de course de madame l'épouse du maire de Chantilly lauelle dans une vie antérieure cessa brutalement de gérer la fortune de madame Bettencourt, lui maire, un certain Woerth, était aussi à l'époque outre ses loisirs de trésorier de l'UMP, ministre des finances de la République et officier traitant des décisions de l'état major Elyséen concernant les évolutions fiscales du dit monsieur Khan dont les affaires sont... à chantilly.
Et v'lat'y pas que médiapart, cette feuille gauchiste subversive au service du Kommintern, nous apprend ceci :
Vous noterez la tendance de l'avocaillon à donner du monseigneur à tout ce qui fait passererelle avec un quelconque Puissant en chasuble, toge, soutane ou jellabas.
Toucher sa bosse porte fiscalement chance à qui ainsi accoutré l'approche dirait-on.
Or, rappelle Mediapart outre que "le ministre du Budget de l'époque, Eric Woerth, se trouvait également être maire de Chantilly, et donc directement intéressé par les largesses du milliardaire. De plus, le régime de «haute courtoisie internationale», qui permet à des diplomates et des chefs d'Etat et de gouvernement de bénéficier de privilèges fiscaux, est difficilement justifiable concernant un riche particulier, fut-il chef spirituel.
Contactés par Mediapart, ni Eric Woerth ni les services de l'Aga Khan n'ont souhaité réagir.
La Canaille à retrouvé sur la Toile un article de "l'expansion" d'où il extrait quelques perles histoire de faire un joli collier:
"Certes, milliardaire, il a sa place parmi les milliardaires; moins à Paris (où il voit des camarades d'études) qu'à Saint-Moritz, en Suisse, où il retrouve les puissants du monde."
"Il ne faut pas confondre - mon grand-père ne l'a pas fait, et moi-même je ne confonds pas - la fortune personnelle et les ressources de la communauté religieuse.
Il y a ainsi tout un réseau d'institutions qui ont été créées par l'imam. Cela va de la crèche dans une petite province d'Afrique jusqu'à la banque ou à la société d'assurances, ainsi qu'à la société de promotion industrielle ou de promotion touristique"
question de l'expension : -D'où menez-vous cette activité?
A.K.- De Paris et de Suisse. Je vis fréquemment en France. Mes bureaux principaux sont à Paris. Mais toute l'administration financière institutionnelle de la Communauté se fait de Suisse, où il y a un groupe de personnes qui travaillent, soit directement pour moi, soit à travers une société - l'IPS-Suisse - qui s'occupe surtout de toutes les activités économiques.
On comprend mieux pourquoi il y avait urgence à donner ce petit coup de pouce fiscal à un pauvre migrant dans le besoin. Curieux, mais Coillon ou Fipé sont pour le moins silencieux.
Au fait, Blumollet et Moscovici vont-il faire cesser ce scandale ou vont-il nous la faire façon "respecter la parole de la France"?