COMME DANS TOUTE L'EUROPE,
LES AUTRICHIENS ONT BOUDE LES URNES
ET 20% ONT VOTE POUR UNE EXTREME-DROITE
NOSTALGIQUE DU NAZISME OU CHRETIENNE FONDAMENTALISTE
La participation s'est élevée à seulement 49,2%
des 6,4 millions d'électeurs inscrits, contre 71,6% en 2004.
15,6% des suffrages à Barbara Rosenkranz pour le Parti libéral (FPÖ),
5,4% pour Rudolf Gehring, chef du petit Parti des chrétiens d'Autriche (CPÖ), fondamentaliste catholique.
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Le président social-démocrate (SPÖ) au pouvoir depuis 2004, Heinz Fischer, a obtenu un deuxième mandat de six ans avec 78,9% des voix.
La victoire de M. Fischer, 71 ans ne faisait à peu près aucun doute avant même le scrutin pour cette fonction largement honorifique, les regards étant rivés sur le score de la candidate du FPÖ, dans un pays encore marqué par sa mise au ban de l'Union européenne après l'entrée de l'extrême droite de Jörg Haider au gouvernement en 2000. Les partis populistes d'extrême droite avaient fortement progressé aux élections législatives de septembre 2008.
Barbara Rosenkranz, 51 ans, cheffe de file du FPÖ en Basse-Autriche, avait en effet soulevé une polémique en suggérant que la législation autrichienne interdisant la glorification du nazisme pourrait être inconstitutionnelle et constituer une atteinte à la liberté d'expression.