SEPT 3, 2012

(BRUXELLES2) Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, l’a reconnu lors de son passage à Bruxelles. « Une « no fly zone » (zone d’interdiction aérienne) même partielle, c’est quand même très compliqué à réaliser. Cela fait appel à des moyens considérables ». Un mécanisme d’autant plus compliqué qu’il faut l’accord du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

En revanche, « une zone libérée par les forces de résistance syrienne, ce que certains appellent « zone tampon », mérite réflexion ». Encore faut-il que beaucoup de conditions soient remplies : ce devra être un « espace assez large et cohérent, maitrisé par elles (au pluriel a-t-il souligné), avec une autorité reconnuepermettant d’assurer la sécurité (à l’intérieur)

Quant à l’existence d’armes chimiques ?

C’est une « ligne rouge » comme l’avait rappelé le président de la république. « Ce serait pour la communauté internationale une cause légitime d’intervention directe » avait expliqué François Hollande, dans son discours aux ambassadeurs lundi dernier.