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TEXTE REPRIS
de
Canaille le Rouge
Vive l'Utopie
A la CGT, le faux départ de Jean-Christophe Le Duigou
Il est sorti par ici, il rerentrera par là.
C'est " Le Monde" de ce jour qui rend publique l'information :
LE MONDE | 21.12.09
"C'est ce qui s'appelle une fausse sortie. Jean-Christophe Le Duigou a quitté le bureau confédéral et la commission exécutive (CE) de la CGT, à l'occasion du 49e congrès, qui s'est tenu début décembre à Nantes, mais il va continuer de travailler au côté de Bernard Thibault. Et même au plus près du secrétaire général de la CGT, puisqu'il en devient "conseiller".
Une fonction que personne n'occupe actuellement.
En lui rendant hommage dans son discours de clôture à Nantes, M. Thibault a présenté son futur conseiller comme "voyant loin mais restant toujours proche des siens". "Jean-Christophe Le Duigou est l'homme de l'offensive Grand spécialiste du dossier des retraites, ce Breton de 61 ans, économiste de formation, rappelle avec humour qu'il a été régulièrement le "plus mal élu" des derniers congrès, pour des positions jugées trop réformatrices, voire réformistes.
Il va désormais prodiguer ses conseils au 8e étage de la confédération, où se situe le bureau de M. Thibault. En 2003, au congrès de la CGT de Montpellier, en plein conflit contre la réforme des retraites de François Fillon, beaucoup lui avaient reproché de ne pas avoir défendu bec et ongles la revendication des "37,5 années" de cotisation et, surtout, d'avoir cosigné un ouvrage sur la question avec "l'adversaire" d'alors, le dirigeant de la CFDT Jean-Marie Toulisse (L'Avenir des retraites, éd. de l'Atelier, 1999). Bien que depuis longtemps membre du PCF - il a pris sa carte aux Jeunesses communistes à 14 ans -, M. Le Duigou était alors l'homme à abattre.
sur la retraite et l'un de nos champions de la politique industrielle", a-t-il ajouté. Une façon de bien cadrer sa mission. Alors que l'année sera marquée par le grand rendez-vous social des retraites, l'expertise et les relations de M. Le Duigou seront d'une aide précieuse, mais son positionnement ne sera pas facile à trouver. Le dernier congrès de la CGT, où M. Chérèque n'a pas pu mettre les pieds, montre à quel point la réforme des retraites est un sujet sensible. M. Le Duigou aura la délicate mission de naviguer entre une franche opposition à la réforme et la nécessité de ne pas s'isoler dans les négociations. Les Etats généraux de l'industrie, voulus par la CGT et annoncés par Nicolas Sarkozy, lui donneront une occasion plus facile d'exercer ses compétences
L'autre sortante de poids du bureau confédéral, Maryse Dumas, qui avait en charge le secteur revendicatif, ne devrait pas bénéficier du même parcours que M. Le Duigou. Elle partageait avec lui la place de "numéro deux" de la CGT. Elle a demandé à s'occuper de la formation des cadres, mais ne sera pas directement "conseillère" du secrétaire général.
Rémi Barroux
Sans avoir l'esprit trop tortueux, pour parler le langage professionnel de JCLD, ne trouvez-vous pas que cela hypothèque les décisions du congrès?
Cela ressemble bigrement au retour d'Herzog au parlement de l'UE (mis à la lourde par les communistes de l'époque) grâce à une entourloupe de celui qui ne l'avait mis qu'en première position non éligible pour faire croire qu'il partait pour après le faire revenir par la fenêtre en abandonnant son siège pour cumul de mandat (il s'agit de l'étoile filante R Hue).
Parti pour ne pas être battu, il revient sans même avoir à changer de pantoufle, il est vrai qu'au 8ème étage le hors sol est de rigueur.
Et pendant ce temps, qui garde les hypothèques en Essonnes ?
Si ce concept de "syndicalisme hors sol" élargit son champ d'action, cela ne renforce pas l'image de la démocratie syndicale.
L'histoire montre que ceux qui la contournent le paient toujours. Et au prix fort, Notat l'a montré.
Par canaille le rouge -