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La Bourse de Paris
sonnée par la baisse du pétrole
et la Grèce

 

Le fronton du palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris

 

La Bourse de Paris a terminé en forte baisse lundi (-3,31%), plombée par la chute des prix du pétrole et les doutes des investisseurs entourant l'avenir de la Grèce dans la zone euro.

 

L'indice CAC 40 a perdu 140,93 points à 4.111,36 points, dans un volume d'échanges nourri, de 4,0 milliards d'euros. Vendredi, il avait reculé de 0,48%.

 

Parmi les autres marchés européens, Francfort a lâché 2,99% et Londres 2,00%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a perdu 3,70%.

 

Le marché parisien a été malmené dans l'après-midi, après avoir pourtant passé une partie de la matinée dans le vert.

"C'est la vraie rentrée en termes de volumes d'échanges et l'année commence difficilement", commente Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez HPC.

 

Pour Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse, "c'est une nouvelle phase de stress sur les marchés, dont la baisse s'explique par plusieurs facteurs".

 

L'indice parisien a été très sensible à l'évolution du prix du pétrole qui poursuivait sa chute à New York, à ses plus bas niveaux en près de six ans, ce qui pesait sur le secteur, en particulier Total, un des poids lourds du CAC 40.

 

"La baisse du pétrole est anxiogène pour les marchés parce qu'elle se fait très rapidement, ce qui déstabilise les positions de certains fonds", selon M. Murail.

 

Pour se couvrir contre cette chute du brut, certains investisseurs sont obligés de retirer des liquidités et de vendre d'autres actifs comme les actions.

 

En outre, la zone euro a inquiété les marchés, en particulier les investisseurs américains, alors que l'euro s'enfonce sous les 1,20 dollar.

"Deux thèmes hantent les marchés en zone euro, à savoir l'hypothétique sortie de la Grèce de l'euro et la faiblesse de l'inflation en Allemagne", reflet d'une économie à la peine dans la région, souligne M. de Villepion.

 

Concernant la Grèce, la chancelière Angela Merkel a suscité dimanche la controverse en Allemagne, après une information de presse selon laquelle elle était prête à laisser sortir le pays de la zone euro en cas d'arrivée au pouvoir de la gauche radicale dans ce pays lors des législatives du 25 janvier.

 

"Les élections vont entraîner une forte volatilité au moment où les propos sur la sortie de la Grèce de la zone euro ravivent les vieux démons de la crise de la dette", note M. Murail.

Tag(s) : #Economie
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