Comme en 1968, étudiants, lycéens, salariés, retraités…
Amplifions la lutte contre la régression sociale!
Au lendemain des puissantes manifestations du 23 septembre et du 2 octobre, le Front Syndical de Classe (FSC), association créée par des militants CGT et FSU, tient à saluer les étudiants qui ont rejoint ces mouvements et mesuré toute l’importance d’entrer en action pour s’opposer à la régression sociale imposée au pas de charge par le gouvernement Sarkozy et ses amis du MEDEF, avec les contres réformes sur l’avenir des retraites.
Face à ce harcèlement contre le peuple, la question est désormais posée :
QUEL AVENIR POUR LA JEUNESSE, POUR LA SOCIETE, POUR LA REPUBLIQUE ?
La brutalité avec laquelle le Président Sarkozy, aux pleins pouvoirs, tente de mettre à genoux le peuple français au travers de la modification en profondeur du système des retraites par répartition porte aussi la marque incontournable des directives européennes et notamment des accords de Barcelone signés en 2002 par Chirac et Jospin.
Comment avec ce projet de casse des retraites prévoyant de « mettre les vieux au boulot » permettre, demain, aux jeunes, qui arrivent chaque année sur les marché du travail (cent mille en moyenne), de trouver un emploi stable alors qu’il est envisagé de laisser un million cinq cent mille personnes poursuivre le travail (ou en chercher un) au-delà de 60 ans ? Alors même que le chômage de masse frappe en priorité les jeunes de moins de 25 ans et les seniors de plus de 55ans.
A partir de ce constat, jusqu’à quel âge les jeunes vont-ils devoir rester chez leurs parents ? Les grands parents, toujours au travail, seront-ils amenés à les héberger, s’ils le peuvent, dans l’attente que les parents finissent leur formation au Pôle emploi ! S’ajoute à cela le grand nombre de jeunes travailleurs en situation précaire dont une partie est composée d’étudiants.
La réforme de casse des retraites n’est pas du tout le moyen de régler tous ces problèmes : c’est seulement le moyen pour le grand capital de réduire les pensions des travailleurs et de mettre en concurrence jeunes et vieux sur le « marché du travail ». Il est temps de mettre un coup d’arrêt à l’enrichissement outrancier de quelques-uns au détriment de tous.
Solidarité nationale pour défendre un acquis historique
De tous temps, le peuple a su se révolter quand la classe dominante et revancharde voulait l’écraser encore un peu plus. Nous sommes désormais à la croisée des chemins ; la lutte des classes est plus que jamais d'actualité !
A présent, l’intérêt de toutes les forces vives du pays est le même. Le monde du salariat, celui des étudiants, universitaires et lycéens, celui des petits paysans, des petits pêcheurs… ne font plus qu’un. Cela rend nécessaire de lutter tous ensemble en même temps pour s’opposer aux contre-réformes du gouvernement Sarkozy et de l’Europe du capital, pour l'indépendance des peuples et les droits des travailleurs.
L’importance des enjeux ainsi que la puissance de la résistance populaire exigent dans la période présente de porter la lutte à un niveau supérieur. La tactique des manifestations séparées les unes des autres suivies de demandes de négociations a atteint ses limites et ne permet pas de créer le rapport de force suffisant pour faire reculer le pouvoir et ses mesures antisociales, insupportables pour une très grande partie du peuple en France.
Comme en 1968, la riposte s’impose sans relâche tant que les dirigeants de ce pays n’auront pas au minimum retiré ce projet de contre réformes sur les retraites avant de négocier de réelles avancées sur les salaires, l’emploi, les services publics.
Agir rapidement
Alors que de nombreuses organisations de base des travailleurs préparent le durcissement du conflit dans l’optique de la journée du 12 par des appels à la grève reconductible et au blocage du pays, il est décisif que l’ensemble des étudiants et lycéens se réunissent, avec leurs organisations syndicales respectives, afin de décider démocratiquement de l’action à engager partout pour rejoindre les salariés afin de généraliser un blocage économique du pays, seul moyen d’obtenir de véritables avancées sociales qui ne peuvent commencer que par le retrait définitif du projet Sarkozy-Woerth-MEDEF sur les retraites.
L’exigence : que ceux qui produisent les richesses soient ceux qui en profitent, et non pas les gros actionnaires, grands patrons et autres richards qui sont gavés de subventions publiques et qui cassent les services publics et la protection sociale, qui précarisent, délocalisent et licencient.
Lycéens, étudiants, salariés du privé et du public
Tous ensemble en même temps
Jusqu’à la victoire !
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