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Mercredi 9 octobre 2013

Intervention de Marie-Christine Burricand

à la réunion nationale des responsables de section (5 octobre)

Sur lepcf.fr


 

Nous voulons rassembler tous ceux dans les quartiers et les entreprises qui résistent au recul industriel, social et démocratique imposé par le capital et la politique gouvernementale. 

Nous ne sommes pas naïfs sur les difficultés. La politique gouvernementale nourrit la désespérance, le repli, l’effacement du clivage gauche/droite au grand profit de l’abstention et du FN.

Nous sommes confrontés dans le Rhône à l’eurométropole de l’Acte 3 de la décentralisation, symbole de la communauté de pensée et des arrangements entre la droite représentée par Michel Mercier ex et toujours président du Conseil Général et Gérard Collomb, président socialiste du Grand Lyon et Maire de Lyon. Ce projet se construit hors de toute consultation des habitants, malgré le découpage du département, comme une recentralisation locale qui, par bien des aspects, s’apparente à une nouvelle féodalité. Les communes sont menacées dans le département comme dans la métropole.

Dans ces conditions, nous voulons faire de ces élections municipales un moment fort pour dire « Ma commune j’y tiens » au travers du vote.

Nous ne cèderons rien sur ces questions, mais nous voulons en sortir par le haut en portant un contrat communal construit avec la population, un contrat de combat contre l’austérité et une liste représentative de ces femmes et hommes qui sont au cœur de la bataille que mène le capital pour faire baisser le coût du travail, marchandiser tous les aspects de la vie - logement, santé, éducation, culture, loisirs.

La droite ne doit pas relever la tête et le FN doit être mis au tapis dans la ville, et quand le PS roule à droite au gouvernement, nous voulons tenir le cap à gauche.

Nous avons respecté nos engagements et souvent au-delà et nous ne sommes pas dans la majorité gouvernementale, mais ce ne sont pas les désunions locales qui règleront les questions et nous ne rajouterons pas du pire au pire.

Nous pensons que la contradiction est d’abord du côté du PS local qui fait de la surenchère sur le programme et les places alors que son gouvernement poursuit l’asphyxie des communes, mais nous croyons que la raison va lui revenir au regard de la réalité, y compris dans un certain nombre de villes qu’il dirige dans le département.

Nous avons lancé la campagne cette semaine avec plus de 250 personnes et nous allons travailler à gagner dans la population les conditions d’un très large rassemblement.

Tag(s) : #Lutte de Classe
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