Les états d’Anne
Où
Rêver l’avenir.
Mardi 8 avril 2014
On achève bien les chiens sauvages...
Et alors qu'il prend son sac à dos et se prépare à suivre les agents, l'incroyable se produit !
L'un des policiers lui décoche un tir de flahsball tandis que 2 autres se ruent sur lui et lui ordonnent de se coucher. Alors qu'il se penche vers le sol, un autre policier lui décoche une rafale de fusil-mitrailleur, James Boyd s'écroule face contre terre. Il gît blessé dans une mare de sang mais cela n'empêche pas les agents de lui demander de mettre les mains derrière le dos, il leur crie qu'il ne peut pas bouger. Pour s'assurer qu'il ne représente aucune menace un autre agent lui tire alors 3 balles de fusil.
Constatant que les balles ne lui font aucun effet, ils finissent par envoyer le chien histoire d'être sûrs et certains que tout danger est écarté.
James Boyd agonise criblé de balles, il avait pourtant accepté de faire tout ce qu'on lui disait mais ce jour là, il eut le malheur de croiser une équipe de décérébrés armés jusqu'aux dents.
Pour leur défense, les policiers arguèrent que Boyd gardait un couteau dans sa poche. Selon le shérif , il représentait une «menace directe» pour les trois agents qui ne firent que se défendre.
Boyd n'est que l'un des 36 hommes qui ont étés abattus la police d'Albuquerque depuis 2010, des centaines de citoyens de la ville ont organisé une manifestation pour dénoncer la brutalité policière.
http://rustyjames.canalblog.com/archives/2014/04/02/29574033.html
Via Etat policier : Un sans-abri américain froidement abattu par la police
Au-delà du « Rêve Américain », il est temps de lever l’écran hollywoodien d’une fiction de pays, pour découvrir « le cauchemar étasunien », la concrétisation d’une idéologie qui prétend nous façonner à son image.
Au-delà du « Rêve Américain », il est temps de lever l’écran hollywoodien d’une fiction de pays, pour découvrir « le cauchemar étasunien », la concrétisation d’une idéologie qui prétend nous façonner à son image.
36 pour Albuquerque, combien ailleurs ? On constate aussi au USA depuis quelques années une augmentation des meurtres de clochards accompagnés de torture commis par des enfants ou des adolescents.
Ce n’est pas une bavure, c’est une culture, une idéologie, qui fait des « surnuméraires » une proie pour ceux qui s’octroient le droit de vivre sur cette planète au détriment d’autres qui seraient « de trop » et dont la vie à moins de valeur que celle d’un animal d’élevage qui lui au moins « rapporte ».