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- Conférence syndicale européenne de la métallurgie organisée par le PAME et la FSM
- CGT Valeo 63 : l'Avisé Syndical du mois d'avril 2010
- Prise de position action retraite Commission exécutive CGT du Vinatier
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Et toujours le dossier retraites du FSC.
Jean Pierre Delannoy
LES DECALAGES SE CONFIRMENT A L’IMAGE DES DERNIERS CONGRES
(49ème CONGRES CONFEDERAL et 40ème CONGRES DEPARTEMENTAL DU NORD)
Cette semaine, les 20, 21, 22 avril 2010, s’est tenu le 40ème Congrès départemental des syndicats CGT du Nord avec la présence du Secrétaire général B. Thibault.
Sur 911 mandats, l’UD CGT 59 avait « ajusté » la participation à un peu plus de 450 délégués ; et c’est entre 250 et 280 délégués qui étaient seulement présents au Congrès.
En ce qui concerne les votes des documents comme celui du document d’orientation, 21 567 voix étaient disponibles mais il n’y avait que 11 875 voix au Congrès (c’est-à-dire 55% des voix disponibles).
8 213 VOIX ont voté pour le document d’orientation, ce qui ne fait en réalité que 38% des voix sur le total de l’ensemble des voix disponibles.
C’est la confirmation de ce que nous avions déclaré lors du 49ème Congrès, que le décalage se confirme entre la Base et les directions fédérales, confédérale de la CGT, comme pour le 49ème Congrès où nous avions dénoncé un congrès formaté, puisque 75% des congressistes assistaient à leur 1er congrès avec peu de connaissances sur ce qu’est la CGT, son histoire, et donc les enjeux, et n’ayant pas suffisamment de recul sur les évènements, qui n’a pas permis d’engager un véritable débat de fond tant sur les orientations CGT et sa stratégie de luttes.
Aujourd’hui avec le 40ème Congrès de l’UD Nord, nous avons la confirmation des décalages avec une participation extrêmement faible au 40ème Congrès. C’est d’autant plus inquiétant que la question des retraites comme celle de l’emploi et des salaires sont au cœur des luttes et des préoccupations des travailleurs. Malheureusement ces luttes sont trop dispersées les unes des autres, recroquevillées sur elles-mêmes. Elles ne peuvent pas avoir la portée indispensable pour peser sur les choix du Patronat et de son Gouvernement.
Faut-il craindre une nouvelle fois d’avoir eu raison à l’avance ? ! ? ! ?
Le dossier RETRAITE ne risque-t-il pas de nouveau de nous donner raison à l’avance, à l’image des échecs accumulés ces 12 dernières années ?
Il est encore possible d’engager sans tarder le combat pour nos retraites.
Plus que jamais il devient URGENT de créer les convergences aux luttes engagées, donner une véritable impulsion nationale qui permette d’engager la construction d’un puissant mouvement de masse reconductible dont l’objectif pourrait être le blocage de l’outil de production si nous voulons gagner sur les retraites, l’un des derniers grands acquis de la classe ouvrière.
Nul doute que d’ici octobre 2010, sur les retraites (et si combat il y a) s’il y a échec, ce sera l’échec du syndicalisme rassemblé et cela serait un nouveau coup dur asséné contre les salariés et ne ferait que creuser le fossé entre la Base et la Direction confédérale.
Il faudrait soi-disant des millions de syndiqués pour engager les luttes et gagner ! ?
Si le nombre d’adhérents est indispensable, l’expérience nous montre que celui-ci s’acquiert grâce à des luttes lorsqu’il y a de véritables revendications à défendre.
On lutte parce que l’on a des revendications et non le contraire !
C’est la revendication qui permet le rassemblement, et l’adhésion qui fait l’organisation, et non pas attendre d’avoir des milliers d’adhérents pour engager la lutte ! ! !